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Les dérives des énervés (73)

Épisode n°73 : Les Énervés de plomb et de verre

Dans le vitrail monumental de l'église Saint Pierre d'Yvetot se cachent deux personnages que nous connaissons bien :

et oui ce sont nos deux énervés ! Voilà une découverte, qui après une longue absence nous donne l'occasion de revenir à notre rubrique en l'enrichissant d'une œuvre exceptionnelle :

Ce vitrail de 1042m² est signé par le maître Verrier Max Ingrand, de son vrai nom Maurice Max-Ingrand, un des plus grand maître verrier de l'après guerre. 

"La particularité de l'église Saint-Pierre est son immense verrière créée par le peintre verrier Max Ingrand (1908-1969). D'une surface de 1046 m², elle fait cheminer, depuis la droite et la gauche, les apôtres et les saints et saintes du diocèse de Rouen vers la baie centrale où s'impose une Crucifixion entourée d'un cœur d'anges bleus. Cette verrière est considérée comme la plus grande d'Europe. L'atmosphère que l'on ressent dans l'église est unique." https://www.patrimoine-histoire.fr

Ils ne vous restent plus qu'à vous rendre à Yvetot pour retrouver ces énervés de plomb et de verre dérivant sur ce mur de lumière !

Les dérives des Énervés (72)

Épisode n°72 : Les Énervés sont en deuil

Et oui les Énervés viennent de perdre un de leur plus cher admirateur : Dominique Noguez !

Dans ce livre paru en 2002 il leur consacrait plusieurs pages qui commencent ainsi :

Dans l'ineffable production artistique de la fin du XIX^e, il est un tableau qui ne laisse pas de nous ravir. On en trouvera la reproduction étriquée mais suffisamment éloquente dans le "Grand Larousse" en six volumes, tome 3, planche LII, en haut à droite. Il s'agit des "Enervés de Jumièges", son auteur, Luminais (Dirait-on pas un pseudonyme, et de la plus belle espèce?), qui portait, qu'on le sache, les doux prénoms d'Évariste-Vital... Et il termine cet ouvrage en y ajoutant en guise de conclusion deux textes qui ont pour titre : FRAGMENTS POUR LES ÉNERVÉS DE JUMIÈGES : Vingt ans après et Autres fragments

En 1983 à la faveur des Rencontres du Jeunes Cinéma de Rouen dont je m'occupais j'avais rencontré Dominique Noguez mais il me semble que nous n'avions pas évoqué le célèbre tableau, je pense qu'à l'époque il était encore enfoui dans les réserves du musée des Beaux Arts de Rouen. Par contre il avait remarqué mes premiers courts métrages et les avait beaucoup défendus à l'époque. Pour preuve cette retrospective du cinéma expérimental dans laquelle il m'a fait figurer en bonne place à côté (ordre alphabétique oblige) de Marguerite Duras avec à la clé une belle dédicace :

Je lui en suis toujours reconnaissant !

j'en garderai cette image

et l'éternel souvenir de ce malicieux sourire !

Épisode n°72 : Les Énervés sont en deuil

Et oui les Énervés viennent de perdre un de leur plus cher admirateur : Dominique Noguez !

Dans ce livre paru en 2002 il leur consacrait plusieurs pages qui commencent ainsi :

Dans l'ineffable production artistique de la fin du XIX^e, il est un tableau qui ne laisse pas de nous ravir. On en trouvera la reproduction étriquée mais suffisamment éloquente dans le "Grand Larousse" en six volumes, tome 3, planche LII, en haut à droite. Il s'agit des "Enervés de Jumièges", son auteur, Luminais (Dirait-on pas un pseudonyme, et de la plus belle espèce?), qui portait, qu'on le sache, les doux prénoms d'Évariste-Vital... Et il termine cet ouvrage en y ajoutant en guise de conclusion deux textes qui ont pour titre : FRAGMENTS POUR LES ÉNERVÉS DE JUMIÈGES : Vingt ans après et Autres fragments

En 1983 à la faveur des Rencontres du Jeunes Cinéma de Rouen dont je m'occupais j'avais rencontré Dominique Noguez mais il me semble que nous n'avions pas évoqué le célèbre tableau, je pense qu'à l'époque il était encore enfoui dans les réserves du musée des Beaux Arts de Rouen. Par contre il avait remarqué mes premiers courts métrages et les avait beaucoup défendus à l'époque. Pour preuve cette retrospective du cinéma expérimental dans laquelle il m'a fait figurer en bonne place à côté (ordre alphabétique oblige) de Marguerite Duras avec à la clé une belle dédicace :

Je lui en suis toujours reconnaissant !

j'en garderai cette image

et l'éternel souvenir de ce malicieux sourire !

Les dérives des Énervés (71)

Épisode n°71 : Où sommes nous ?

Et non il ne s'agit pas du Musée des Beaux Arts de la Ville de Rouen mais de la Galerie d'Art de Nouvelle-Gales du Sud de Sidney où notre "envoyé très spécial" a fait cette photo. 

Voici la version rouennaise photographiée il y quelque temps au musée de Rouen :

à vous de jouer au jeu des différences et vous verrez il y en a ! 

Les dérives des énervés (70)

Épisode n°70 : Un véritable retour aux sources !

Pour le 70^ème numéro de notre rubrique LES DÉRIVES DES DES ÉNERVÉS nous allons effectuer un véritables retour aux sources en nous plongeant aux racines de l'histoire de nos deux princes mérovingiens grâce à cette exposition :

Merci à Blandine Lefèvre, Léo-Paul Blaise, Charlotte Guiot et Beate Langenbruch d'avoir pensé à mon court métrage pour illustrer cette exposition qui nous éclaire de façon passionnante et ludique sur l'origine "miraculeuse" du supplice subit par nos deux princes et de leur dérive sur la Seine.

Petit instantané de l'accrochage à la maison de l'Université (Rue Lavoisier Mont Saint Aignan) :

Les dérives des Énervés (69)

Épisode n°69 : Les premiers Énervés de Jumièges !

Au Musée des Beaux Arts de Rouen jusqu'au 6 janvier 2019 on peut enfin découvrir un toile restée très longtemps invisible : Les énervés de Jumièges signée Gabriele Martin.

Je l'avais découverte il y a bien longtemps dans les couloirs de l'Hôtel des sociétés savantes de la rue Beauvoisine avant qu'elle ne disparaisse dans ses caves où je l'ai vue posée à même le sol, comme abandonnée ! Mais heureusement la voilà plusieurs années plus tard qui réapparait en pleine lumière, restaurée, accompagnée d'un bon nombre de ses esquisses dans une salle qui lui est consacrée au Musée des Beaux Arts. Ce n'est que justice après ce long purgatoire !

Voici une courte video "flottante" sur la voix de Michel Delpech dans l'esprit de mon court métrage :

Précurseur, son auteur Gabriel Martin l'a peint 13 ans avant celle plus connue du nantais Évariste Luminais qui "trône" quelques salles plus loin. La confrontation des deux œuvres ne dessert en rien celle du peintre rouennais.

Grace à cette "mini" exposition la saga des DÉRIVES DES ÉNERVÉS continue de plus belle !

Les dérives des Énervés (68)

Épisode n°68 : Une dérive énigmatique !

Voilà une facette inattendue de notre célèbre tableau : une œuvre signée Cédric Tanguy

Pour en savoir plus sur Cédric Tanguy : https://www.cedrictanguy.com

Mais hélas ce site ne nous en dit pas plus sur les intentions de ce détournement de la toile de Luminais ? Un détournement inquiétant très réussi mais surtout très intrigant ? Mais peut être Cédric Tanguy nous en dira-t'il plus très bientôt ?

Les dérives des Énervés (67)

Épisode n°67 : De la distraction pour nos prince !

Voilà qui change du ballet incessant des visiteurs du musée des beaux Arts de Rouen : Une troupe joue une pièce de commedia dell'arte au pied de la majestueuse toile d'Evariste Luminais. 

Une représentation organisée dans le cadre du premier festival de Commedia dell'arte de Normandie... Merci Christine Lacombe grande initiatrice de ce projet d'avoir brisé le long ennui des deux princes mérovingiens !

Les dérives des Énervés (66)

Épisode n°66 : Des dériveurs venus d'Amérique !

Recevoir cette invitation pour la nouvelle exposition du Musée du Quai Branly et découvrir des petits cousins amérindiens de nos Énervés !

Deux indiens en pirogue de François-Auguste Biard, de son vrai nom François Thérèse Biard, peintre français, né le 29 juin 1799 à Lyon et mort le 20 juin 1882 à Samois-sur-Seine ( Seine-et-Marne).

Deux indiens qui viennent rejoindre notre armada de dériveurs.

Les dérives des Énervés (65)

Épisode n°65 : Les énervés sont de retour !

Depuis le mois de mars pas de dérives à l'horizon...

mais en voici toute une nouvelle série :

Commençons par une toile incontournable :

Le site de notre tableau fétiche peint en 1833 par WilliamTuner : Les ruines de l'abbaye de Jumièges vues de la Seine. On y voit même une embarcation chargées de nombreux passagers. Le Énervés ne sont quand même pas bien loin !

Des images extraites de 3 sites qui nous parlent de nos deux princes :

Le site d'un plasticien Ivan Sigg : http://ivansigg.over-blog.com/2014/01/les-énervés-de-jumièges.html

Un site où l'on ne s'attarde pas trop sur le sujet : 

http://guillaum.over-blog.com/article-une-source-constante-d-enervement-67638177.html 

Un site où l'on cite même mon court métrage : 

http://www.etaletaculture.fr/arts/les-enerves-de-jumieges-pas-si-enerves-quils-nen-ont-lair/

pour finir une image plus dure envoyée par un fidèle de cette rubrique, photo, hélas, très actuelle qui en effet , entre dans nos critères :

source : Photo AFP sur des réfugiés Rohingyas (dernier jours de septembre)

pour revenir à une actualité un peu plus souriante il faut noter dans le dernier film de Noémie Lvovsky une séquence très "dérives des énervés" dans la lignée de l'Ophélie de Millet c'est certes pas très long mais superbe ! Hélas pas d'image ni d'extrait de cette séquence, aussi en compensation voici la charmante affiche de ce très beau film.

 

Les dérives des Énervés (64)

Épisode n°64 : Des dérives diverses et variées (suite)

Une nouvelle découverte faite par une fidèle de cette rubrique : Sur l'eau (1898) de Paul Émile Chabas. Deux indolentes sur une fragile barque, des étoffes par dessus bord et une eau plutôt stagnante, les critères sont bien là...

Hélas nous n'en avons que cette reproduction en noir et blanc qui saura trouver une version couleur ?

D'origine nantaise, comme Évariste Luminais le père des Énervés de Jumièges, Paul Émile aimait les jolie baigneuses. Au court de sa longue carrière Il en a peint plus d'une s'ébrouant dans les eaux du lac d'Annecy. Son tableau le plus célèbre Matinée de septembre (1912) lui valu les faveurs des collectionneurs avec en prime de petits scandales auprès des ligues de vertu américaines !