Pour les festivaliers le vendredi c’est la veille de la soirée de clôture où sera révélé le palmarès. Dans les brasseries, les cafés, les restos, les couloirs de la Maison de la Culture, les files d’attente, les discutions, les affrontements et les pronostiques vont bon train ! Cette année j’ai du mal à imaginer cette fébrilité qui semble s’évaporer dans la virtualité ambiante.
Mes COUPS DE CŒUR DU JOUR vont vers deux courts métrages très représentatifs de la tendance du cinéma français d’aujourd’hui : les films « garçons perdus cheveux gras ». En effet depuis quelques années nous voyons sur les écrans de nombreux films où l’on retrouvent des jeunes hommes (de 20 à 35 an) tous un peu hirsutes, dépenaillés, un brin perdus, déprimés, souvent largés par leurs copines, parfois sans boulot mais tous face à des femmes volontaires, séduisantes, équilibrées. Bref depuis le tout début des années 2000, très « filles perdues cheveux gras », les curseurs semblent s’être totalement inversés. Sur la dizaine de films « garçons perdus cheveux gras » dans la sélection française de cette année j’en ai retenu deux qui m’ont beaucoup touché :
Les mauvais garçons de Elie Girard
produit par les Films du Grand Huit • 40'
On n’est pas des animaux de Noé Debré
produit par Moonshaker II Benjamin Elalouf • 17'
RETOUR VERS LE FUTUR vendredi 7 février 2020 Depuis plusieurs années le vendredi c'est le jour de notre traditionnel dîner de fromage chez Olivier Nivesse avec toujours une petite pensée pour son créateur Michel Coulombe. Rien à dire de plus sur cet agréable moment du festival les images, quoique brèves, parlent d'elles mêmes !
TOTAL FLASHBACK Images impressionnistes qui semblent patinées par les ans… un flou qui commence à envahir nos souvenirs du temps d’avant les gestes barrières et où le monde entier circulait librement. La preuve en images :
Festival du court métrage de Clermont Ferrant 2013
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