Une des figures imposées du péplum, celle où le héros assoupi (Hercule, Maciste, Ben-Hur et bien d'autres...) dérive sur des eaux inquiétantes, n'est pas sans évoquer la célèbre toile de Luminais.
Petit florilège de ce poncif :
Décidément les dérives de nos Énervés les entraînent vers des rivages étonnants.
Si vous êtes amateur de Péplum un site à ne pas rater: http://www.peplumtv.com/
Épisode n°42 : Les pignons verts
Quel rapport avec Les énervés de Jumièges et une saga candienne à succès multi diffusée à la télé Anne... la maison aux Pignons verts (1985) regardez plutôt cet extrait où l'héroïne très "romanesque" après avoir voulu imiter, à ses risques et périls, Lily maid of Astolat se trouve en très mauvaise posture. Heureusement elle est secourue par Gilbert son "ami de cœur" :
Pour en savoir plus il faut se replonger dans cette saga très fleur bleue où Anne est très inspirée par Lily maid of Astolat une petite "cousine" des énervés (voir chapitres précédents...). Pour mémoire :
Épisode n°41 : Récapitulation
Voici donc un 41 ème numéro à cette série sur le célébre tableau d'Évariste Luminais exposé au Musée des beaux Arts de Rouen. De nombreux fidèles nous envoient des oeuvres glanées sur le net qui ne sont pas sans lien avec nos deux princes mérovingiens. Vous pouvez les retrouver sur ces pages : http://claudeduty.typepad.fr/blog/les-dérives-des-énervés/ tout y est !
Merci à tous.
Mais continuons nos recherches. Et pourquoi pas après les Impressionnistes 1, 2... le temps des Cathédrales 1, 2 et compagnie ne pas rêver à une grande exposition autour de cette toile devenue mythique de Rouen à Sidney.
En 1986 je tourne un court métrage inspiré par ce tableau. Quelques années plus tard, Joël Brisse, pour un projet d'affiche, réalise en pâte à modeler cette reconstitution du tournage :
La dérive commence alors au fil des multiples facettes de cette oeuvre.
La découverte la plus récente ce tableau de François Priser La sauterelle où ce jeune garçon semble partir à la recherche de nos deux princes :
et il n'est pas sans rappeler la merveilleuse dérive des deux enfants de La nuit du chasseur que l'Omnia reprogramme cette semaine (le 6 mai) :
Oui les pistes sont nombreuses, parfois elles semblent lointaines et s'entemêlent, mais l'esprit est là et c'est le but de nos recherches...
J'attends vos pépites !
Épisode n°40 : Un grand jeu
Pour notre 40 ème numéro, faites comme Fanny, quand vous visiterez le Musée des Beaux Arts de Rouen photographiez vous devant le célèbre tableau et envoyez moi le cliché !
Épisode n°39 : 2014 et ils dérivent toujours...
Comment ne pas commencer l'année sans nos Énervés !
( photo réalisée avec la complicité de Pierre Olingue )
pour ce début d'année une évocation, certes lointaine, mais on y retrouve un corps étendu, la mer, une couverture brodée... bref les ingrédients sont là :
c'est surtout une occasion de redécouvrir un merveilleux illustrateur : Edmund Dulac
Né Edmond Dulac le 22 octobre 1882 à Toulouse et mort le 25 mai 1953 à Londres, illustrateur français, naturalisé britannique.
un merveilleux talent !
Tous les chapitres précédents sur : http://claudeduty.typepad.fr/blog/les-dérives-des-énervés/
Épisode n°38 : les dérives continuent...
Grace aux internautes qui suivent les dérives de nos énervés (voir chapitres précédents) voici deux tableaux qui peuvent sans conteste entrer dans notre galerie :
Sur le Rhône bucolique dérive en extase signée Henri Bouchet-Doumenq (1834-1908) peintre français.
Ave maria a trasbordo (1886) bucolique dérive laineuse de Giovanni-Segantini (1858-1899) peintre italien.
Comme eux n'hésitez pas à me faire parvenir vos dérives mais attention penchez vous bien sur notre point de départ :
Épisode n°37 : où l'on découvre Jean-Léon Gérôme...
Voici un tableau Le prisonnier où l'on retrouve pas mal de points communs avec nos Énervés : Barque glissant sur des eaux dormantes aux reflets jaunes, un homme entravé inanimé... bref nous ne sommes pas hors sujet. Cette oeuvre est signée Jean-Léon Gérôme.
Jean-Léon Gérôme est connu pour ses toiles orientalistes et historiques qui semblent avoir inspiré pas mal de péplums hollywoodiens :
mais l'un de ses tableaux les plus personnel et des plus discret se trouve au musée des beaux arts de Rouen :
Le père et le fils de l'artiste sur le pas de la porte (vers 1866 1867 ) un cadrage en abîme étonnant qui converge vers le regard troublant de l'enfant à moitié caché.
Après Les énervés de Jumièges c'est mon tableau préféré dans ce musée.
Vous les croyez perdus à tout jamais mais non Ils dérivent toujours...
Je viens de retrouver dans mes archives cette photo d'un diorama réalisé par Joël Brisse au début des années 90 illustrant le tournage du film :
une vision étrange et poétique d'un tournage aquatique assez compliqué il faut bien le dire !
Épisode n° 35 : Les énervés vont ils passer ?
Certes un peu hors-sujet mais uniquement pour le plaisir de contempler cette toile de Jean Forain Le pêcheur (1884) "ma" découverte lors de la visite des Éblouissants reflets au musées des Beaux Arts de Rouen :
Avec surprise je viens de découvrir sur le net ce détourment :
La légende racontée sur le site du Gonseil Général de Seine-Maritime illustrée par des images de mon film. Une dérive de plus...
Voilà maintenant vous savez à peu près tout sur nos princes mérovingiens. Revenons à nos dérives avec le dernier détournement en date celui de Dominique Vervisch réalisé pour la future Armada :