Dans ce N°5 : Un prince, une religieuse, les premiers hommes dans la lune, le roi des effets spéciaux, un cinéma emblématique, une ile, des galériens et Rouen toujours Rouen !
(à suivre..)
Les Premiers Hommes dans la Lune (First Men in the Moon) est un réalisé par Nathan Juran sorti en 1964.
Les effets spéciaux sont signés Ray Harryhausen (1920/2013) grand maitre cinéma du fantastique, adulé par des milliers de fans à travers le monde !
Et oui déjà quatre semaines de surconfinement... Cette chronique tourne en rond mais j'espère que son petit côté répétitif qui n'est pas sans rappeler Un jour sans fin ne vous lasse pas trop !
3ème semaine de surconfinement du samedi 3 au jeudi 8 avril 2021, une drôle de semaine qui s'arrête un jeudi ? Bizarre ? Non car exceptionnellement nous avons rajouté à ce N° 3 un bonus spécial Covid : Je reconfine (4) Jour J
Je vous laisse donc découvrir ce nouvel épisode de JE SURCONFINE et son supplément :
et le bonus exceptionnel du vendredi 9 avril 2021 :
Pour en savoir plus sur les films cités :
La Môme vert-de-gris est un film réalisé par Bernard Borderie sorti en salles en 1953 gros succès de l'époque avec Eddie Constantine vedette du box-office français et européen des années 50/60 mais qui après 60 tournera aussi avec Jean-Luc Godard (Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution), Agnès Varda, Rainer Werner Fassbinder, Jacques Bral, Willian Klein, Larry Cohen, Mika Kaurismakï et Lars Von Trier ! Sa partenaire Dominique Wilms, actrice belge, est la vamp emblématique du cinéma français des années 50. Elle quitte les écrans en 1966 pour se consacrer à ses premières passions, la peinture et la restauration d'objets d'art, entrant à l'école du Louvre où elle étudie pendant quatre ans l'Histoire de l'art. Elle a aujourd'hui 90 ans.
Et Funny Face (Drôle de frimousse) le film de 1957 (signé par Stanley Donen) qui n'est plus à présenter tant il a franchit les années sans prendre une ride... pour preuve cette pub pour Gap de 2007 directement extraite du film et la merveilleuse photo devenue iconique de Richard Avedon entre aperçu dans la séquence ci-dessus. Richard Avedon a d'ailleurs inspiré le personnage du photographe de mode interprété par Fred Astaire.
Et oui voici le N° 2 de notre petit journal hebdomadaire : Je SURCONFINE :
Il était un petit navire (Barnacle Bill) est une film Anglo-américain de 1957 réalisé par Charles Frend avec Alec Guinness sacré superstar la même année grâce au Pont de la rivière Kwaï. Avant de devenir réalisateur en 1942 Charles Frend à travaillé comme monteur sur plusieurs films de la période anglaise d'Alfred Hitchcock. Il termina sa carrière comme l'un des réalisateurs de la seconde équipe sur La fille de Ryan (1970), le film de David Lean. Il était un petit navire est je le répète une vraie petite curiosité à l'humour très britannique !
Et oui après Confiné à Rouen et Je reconfine voici la 3ème saison de cette passionnante série sur mon confinement place de la rougemare : JE SURCONFINE (1ère semaine du samedi 20 au vendredi 26 Mars 2021) Vous allez y retrouver beaucoup de personnages et de décors que vous commencez à très bien connaître…
Retrouvez tous les épisodes précedents sur ce même site en remontant le fil du temps jusqu’à la page du 4 avril 2020 :
J'apprends avec tristesse le décès de Bertrand Tavernier... dans mes archives je retrouve deux photos d'une master class qu'il avait donnée aux Arcs Film Festival en 2014 :
et je relis avec émotion et grande fierté le texto qu'il m'avait envoyé le mercredi de la sortie de Chez nous c'est trois :
Claude, j'ai beaucoup aimé ton film que je viens de voir ce soir. Il est touchant, tendre, cocasse, à peine exagéré (Monsieur Mirmont) est formidable, les conditions de projection, les salles vides à la fin ou alors les questions qu'on arrète brusquement alors que cela prenait. Le personnage de Judith Godrèche qui bascule tout à coup et se révèle différente…Noémie est vachement bien mais aussi Marie Kremer… Manque juste la réception par les édiles avec médailles de la ville.
Bertrand Tavernier
Voici une belle photo extraite de Chez nous c'est trois qui semble lui rendre hommage !
Aujourd'hui dans cette première rubrique Ciné-nostalgie de l'année 2021 pas de film mais un de mes plus grands fantasmes d'enfant : Le cinébana
Lecteur assidu du journal Spirou je craquais littéralement devant les pubs pour ce projecteur en carton à découper et à monter
Il faut croire hélas, que je n'ai jamais atteint le nombre suffisant de points à découper sur les boites de Banania pour obtenir cette petite merveille.
C'est devenu aujourd'hui un objet convoité par de nombreux collectionneurs tout aussi nostalgiques que moi j'imagine !
Et oui j'étais déjà mordu de cinéma !
Le Cinébana restera toujours pour moi une extraordinaire lanterne magique. Combien de vocations de cinéastes, d'exploitants, de producteurs... lui doit-on ?
Pour terminer ma petite liste de COUPS DE CŒUR DU JOUR j’ai choisi deux courts métrage d’animation, c’est il faut le dire mon cinéma de prédilection. Deux films qui sont dans la sélection labo, c’est aussi ma sélection de prédilection, bien que je trouve parfois ses contours un peu flous… mais c’est une autre histoire !
Empty place de Geoffroy de Crécy produit par Autour de minuit • 9'
Deux coups de cœur produits par deux producteurs dont j’ai toujours aimé les choix et les engagements cinématographiques !
Pour revenir à ces coups de cœur je tiens à souligner la très belle sélection de cette année qui m’a semblée d’un très très bon niveau… j’ai remarqué d’autres courts métrages peut être moins coups de cœur mais qui feront tous que 2021 restera dans nos mémoires non parce-qu’il s’agissait d’un festival « fantôme » mais parce-que paradoxalement il nous a proposé trois élections d’un niveau exceptionnel !
Bravo à toute l’équipe de sauve qui peut le court métrage !
RETOUR VERS LE FUTUR samedi 8 février 2020
Et c'est déjà la clôture de ce 42ème Festival du court métrage de Clermont-Ferrant.
TOTAL FLASHBACK
La clôture 2010
La clôture 2015
La clôture 2018
Je laisse le mot de la fin à la Vercingétorix d’honneur 2021 :
Pour les festivaliers le vendredi c’est la veille de la soirée de clôture où sera révélé le palmarès. Dans les brasseries, les cafés, les restos, les couloirs de la Maison de la Culture, les files d’attente, les discutions, les affrontements et les pronostiques vont bon train ! Cette année j’ai du mal à imaginer cette fébrilité qui semble s’évaporer dans la virtualité ambiante.
Mes COUPS DE CŒUR DU JOUR vont vers deux courts métrages très représentatifs de la tendance du cinéma français d’aujourd’hui : les films « garçons perdus cheveux gras ». En effet depuis quelques années nous voyons sur les écrans de nombreux films où l’on retrouvent des jeunes hommes (de 20 à 35 an) tous un peu hirsutes, dépenaillés, un brin perdus, déprimés, souvent largés par leurs copines, parfois sans boulot mais tous face à des femmes volontaires, séduisantes, équilibrées. Bref depuis le tout début des années 2000, très « filles perdues cheveux gras », les curseurs semblent s’être totalement inversés. Sur la dizaine de films « garçons perdus cheveux gras » dans la sélection française de cette année j’en ai retenu deux qui m’ont beaucoup touché :
Les mauvais garçons de Elie Girard produit par les Films du Grand Huit • 40'
RETOUR VERS LE FUTUR vendredi 7 février 2020 Depuis plusieurs années le vendredi c'est le jour de notre traditionnel dîner de fromage chez Olivier Nivesse avec toujours une petite pensée pour son créateur Michel Coulombe. Rien à dire de plus sur cet agréable moment du festival les images, quoique brèves, parlent d'elles mêmes !
TOTAL FLASHBACKImages impressionnistes qui semblent patinées par les ans… un flou qui commence à envahir nos souvenirs du temps d’avant les gestes barrières et où le monde entier circulait librement. La preuve en images :
Festival du court métrage de Clermont Ferrant 2013
À Rouen mon sac* du festival semble un accessoire totalement anachronique et dérisoire, alors que tranquillement devant mon ordinateur je me balade sur https://online.clermont-filmfest.org pour repérer mes coups de cœur dans les sélections française et labo 2021 (j’avoue honteusement que j’attends le palmares final pour aborder les courts métrage internationaux). Aujourd’hui l’heureux élu est :
COUP DE CŒUR DU JOUR :
Jeunesse perdue de François Zabaleta produit par François Zabaleta • 9'
Un très court métrage où l’on retrouve toute la patte de ce talentueux réalisateur plasticien plusieurs fois sélectionné à Clermont.
(programme F3 pages 95)
RETOUR VERS LE FUTURJeudi 6 février 2021
Avec Annick Rivoireet Claire Diaonous en sommes à notre 91ème réalisateur à la fin de cet Expresso ! Petite escale en musique à l'expo des affiches polonaises sous les voûtes de la Chapelle des Cordeliers. Autre pause musicale, à la sono pas très au point, chez Sooji petit restaurant Coréen face à la Maison de la Culture. Et finir la journée au traditionnel dîner de la SACD où je retrouve beaucoup de réalisateurs et de producteurs amis... les discussions sont très animées pour se terminer tard dans la nuit !
TOTAL FLASHBACKImages impressionnistes qui semblent patinées par les ans… un flou qui commence à envahir nos souvenirs du temps d’avant les gestes barrières :
Jeudi 9 février 2017 l'Expresso du matin, L'effervescence du marché, un petit tour au trombinoscope, le fameux diner de la SACD et l'on finit la soirée à la fête de l'Agence du Court Métrage