La fête du court métrage existe depuis 8 ans et pourtant je ne m'y suis jamais impliqué, excepté une année pour faire une bande annonce avec Claude Delafosse. Mais pour cette édition 2025 sous l'impulsion de Samuel Prat grand manitou de cette vaste opération et celle de Chantal et Philippe Bruneau (membres de l'Association des Spectateurs des Cinémas le Club et le Centre de Gap) j'ai osé me jeter à l'eau et j'ai accepté de me rendre à Gap pour présenter pas moins de 14 de mes films !
Voici donc en 6 vidéos mon petit journal de bord de ce séjour :
1/ En route pour Gap : Petit aperçu de la ligne SNCF entre Grenoble et Gap aux splendides paysages.
2/ Mercredi 19 mars 2025 : Projection de mon film Les énervés de Jumièges au musée départemental. Avec à la fin du film une mise en abîme impressionnante ! Dans la soirée lancement de la fête à La nouvelle librairie de Gap et première projection...
3/ Jeudi 20 Mars 2025 : Journée dans les environs de Gap avec les scolaires dans le village de Saint Bonnet ! En prime Jean-Louis me fait découvrir une vallée qui semble au bout du monde à Molines en Champsaur.
4/ Vendredi 21 mars 2025 : Visite et projections à la cinémathèque de montagne de Gap. Petit tour au chateau de Tallard et soirée au foyer rural de Piégut pour la projection de ma petite trilogie dans une ambiance très sympathique ! Depuis mon arrivée j'ai l'impression d'être dans mon film Chez nous c'est trois ! même situations, même ambiance...
5/ Samedi 22 mars 2025 : Après un copieux petit déjeuner chez Chantal et Philippe retour à la cinémathèque de montagne de Gap pour LA journée clé de cette semaine du court métrage en présence de Marianna N'Diaye et Adiel Goliot venus présenter leurs premiers films: Langue maternelle pour Marianna et Bonnarien pour Adiel. On en profite pour visiter le passionnant musée de la cinémathèque et faire une petite escapade au domaine de Charance. Belle soirée finale avec débats et cocktail dinatoire !
6/ Dimanche 23 mars 2025 : La fête est finie nous en profitons pour faire du tourisme, en route pour le lac de Serre-Ponçon et ses superbes points de vues, les demoiselles coiffées mystérieusement fantomatiques sous la pluie et la superbe abbaye de Boscodon...
C'est la fin de ce beau séjour à Gap. J'avoue ne pas regretter cette première participation à la Fête du court métrage et je remercie chaleureusement de leur accueil Philippe, Chantal, Alain, Jean-Louis, Marie-Anne, Bernard, Mireille, Isabelle, Brigitte... (et j'en oublie hélas sûrement).
Et si vous voulez revivre une petite aventure comme celle-ci partez à la recherche de Chez nous c'est trois mon long métrage où Noémie Lvovsky part elle aussi en tournée présenter l'un de ses films...
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Retour sur la projection du dimanche 9 mars...
Oui une remise de médaille qui m'a profondément émue, surtout des mains de Richard Patry avec qui j'ai débuté dans la petite cabine de projection de l'hôtel des sociétés savantes de Rouen lors des rencontres du jeune cinéma créées par Jean-Claude Guezennec ! Une longue histoire d'amitié, cinéma, de festivals et de voyages au Maroc.
Emu je l'ai été aussi par l'accueil réservé à mes trois courts métrages: La peinture à l'huile, La musique à l'eau et Les cahiers au feu projetés devant plus de 350 spectateurs !
J'avoue que ce dimanche restera dans ma mémoire !
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Oui rien sur ces pages depuis le 4 Octobre 2024 !
Quel silence !
Mais me voici de retour après avoir bouclé deux films en 2024 :
En primeur les deux affiches de ces réalisations :
Tout d'abord un documentaire Laisse entrer la mer commencé sur l'impulsion de Marie Agnely productrice (Ysé Productions) le tournage a débuté en été 2023 pour se poursuivre toute l'année 2024 et s'achever début 2025 ! Entièrement tourné à Quiberville, Sainte-Marguerite-Sur-Mer et Longueil ce film nous parle de la montée des eaux sur ce rivage du Pays de Caux.
Pour découvrir Laisse entrer la mer il faudra attendre sa diffusion sur France 3 Normandie et Public sénat.
Ensuite le dernier volet d'une trilogie entamée il y a 12 ans avec La peinture l'huile poursuivie avec La musique à l'eau et terminée en octobre dernier par les cahiers au feu ce court métrage de 25 minutes sera visible sur France 2 courant 2025.
Pour les plus impatients vous pourrez découvrir cette trilogie dès le dimanche 9 mars à l'Omnia République Rouen à 11H
L'entrée est libre profitez-en !
et pour finit voici l'affiche d'un film que vous ne verrez hélas jamais :
mais dont je vous laisse découvrir l'époustouflante bande annonce !
Une bande annonce à fait sensation à la clôture de la 16ème édition des Arcs Film Festival en décembre 2024 !
...voilà ce qui explique ma longue absence sur claudeduty.com !
Rédigé à 18:27 dans actu, Cinéma, Courts métrages, Festivals | Lien permanent | Commentaires (0)
Une photo souvenir officielle pour marquer la fin de la post-production de mon 30ème court métrage (enfin si je compte bien!)... Le voilà entre les mains de mes chers producteur et productrice Frédéric Dubreuil et Sarah Derny (Envie de tempête). Un immense merci à toute l'équipe et à tous ceux qui y ont participé de près et de loin avec une pensée toute particulière pour Normandie Images et France télévision (Christophe Taudière et son équipe)
Touche finale du mixage avec Timothée de Séreville, sur l'écran : Allison Chassagne, Élise Larnicol et Arthur Luginbuhl et tout ça au merveilleux studio Quasar (2 rue Lezurier de la Martel 76000 Rouen) le Mardi 15octobre 2024 !
Rédigé à 17:26 dans actu, Cinéma, Courts métrages | Lien permanent | Commentaires (0)
Et oui me revoici après un assez long silence...
mais me revoici avec une belle moisson de vidéos, petit flash-back :
29 Juillet 2024 Tout d'abord un petit aperçu de la formidable avant-première deppoise du film La sirène à barbe.
Un vrai retour aux sources pour toute l'équipe de ce cabaret devenu une véritable institution à Dieppe. Après le formidable documentaire éponyme de Nicolas Engel voici donc LE film, qu'une salle bondée chauffée à blanc découvre avec un réel plaisir. Ces quelques images vous donnent une petite idée de cette soirée explosive !
Un grand bravo à Nicolas Bellenchombre et à toute sa formidable équipe qui mérite bien tout ce qui se passe de positif autour de ce film et de sa sortie si festive !
27 septembre 2024 Une autre avant première très réussie celle du film de Xavier Beauvois : La vallée des fous, mais cette fois dans un autre por,t à Fécamp :
Là aussi une belle réussite, un très bon film et une belle soirée où l'on pouvait reconnaître dans la salle beaucoup de personnalités du petit monde du cinéma installé au alentour de Fécamp... mais chut je reste discret !
8 octobre 2024 À l'Omnia République Rouen c'est Judith Godrèche qui vient présenter son court métrage qui a fait sensation au festival de Cannes Moi aussi devant une salle comble...
Elle nous parle de son engagement face à un public tout aussi militant(es) ! C'est avec plaisirs que je retrouve cette comédienne avec qui j'avais tourné à Rouen il y a déjà 12 ans.
10 octobre 2024 Toujours à l'Omnia une séance organisée par Normandie images pour présenter les films soutenus dans le cadre de L'initiative film court (Bourse à la première œuvre) où l'on a pu découvrir trois jeunes cinéastes très talentueux : Arthur Shelton réalisateur de l'impressionnant Le cœur de l'aube, Jean Monville et son très sensible film fantastique Arnéo et pour finir Ulysse avec son merveilleux film d'animation Si la lune. De très belle rencontres et discutions pendant le cocktail qui suivit...
11 octobre 2024 Une fois de plus me revoici à l'Omnia en compagnie d'Olivier Broche, de Pascale Faure et de Jean-Bernard Emery pour annoncer la création du Festival TAF (du Travail à la Fiction) qui aura lieu en octobre l'an prochain. Une très belle séance en présence de la marraine et du parrain du festival Yolande Moreau et Cédric Klapisch avec à la clé la projection du prix Jean Vigo 2024 Vingt Dieux réalisé par Louise Courvoisier elle aussi présente...
Pour en savoir plus sur le Festival TAF : https://www.festival-taf.org
14 octobre 2024 Décidément cela n'arrête pas à l'Omnia République Rouen avec cette fois-ci c'est la présentation du documentaire Altavilla l'héritage des normands en Sicile de Fabrice Tempo produit par Mil Sabords (Laurent Pannier) et Fance 3 Normandie. Une occasion, si il en fallait, de prouver le dynamisme de la filière du documentaire dans la Région Normande !
Après toutes ces séances exceptionnelles je vais en retrouver d'autres, mais en Vendée, pour la présentation de mon film Filles perdues cheveux gras dans le cadre du Festival international du film de la Roche-Sur-Yon
Me voici photographié par Thomas Badreau quelques minutes avant la projection de mon film... merci à Charlotte Serrand de m'avoir donné l'occasion de présenter Filles perdues cheveux gras dans le cadre de ce beau festival. Un grand bravo à toute l'équipe, sans oublier celle des Cinémas Concorde, elle aussi accueillante et chaleureuse !
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Une découverte... le Domaine de Villarceau dans le Vexin proche de la Roche-Guyon... Un merveilleux jardin, des châteaux comme endormis au creux d'un vallon.
Petite promenade en vidéo :
Rédigé à 16:31 dans actu, en marge | Lien permanent | Commentaires (0)
Pas de parution depuis ce dessin de Pécoud (ci-dessous)... alors quoi de neuf ?
Une grande partie de ce début juin a été consacré à la préparation et au tournage de mon 30ème court métrage Les cahiers au feu produit par Envie de tempête productions (Sarah DERNY et Frédéric DUBREUIL) Avec le soutien de la Région Normandie, du Centre national du cinéma et de l’image animée et avec la participation de France Télévisions. Le tournage à eu lieu non loin de Roumare avec une équipe formidable et des comédiens merveilleux : Élise LARNICOL, Allison CHASSAGNE, Olivier BROCHE, Lise LAMETRIE, Béatrice CHAMPANIER, Arthur LUGINBUHL, Victoire MICHOT et la participation d’ESTÉBAN.
Voici 3 vidéos que j'ai filmées à la sauvette entre deux prises car j'étais très occupé !
Les derniers repérages :
Le tournage :
Pour souffler après ce tournage intensif une escapade à Port-Bail-sur-mer pour assister au festival LES PREMIERS JOURS D'ÉTÉ qui est en passe dès cette deuxième édition de devenir un rendez-vous incontournable pour tous les cinéastes de Normandie. Un vrai carrefour où se retrouvent les réalisateurs, les producteurs, les associations, les techniciens qui font du cinéma dans notre région... une belle occasion de faire un bilan juste avant les vacances en découvrant les courts métrages de fiction et les documentaires réalisés récemment. Le tout dans un cadre bucolique et très sympathique... (J'y ai d'ailleurs retrouvé une partie de l'équipe de mon court.) Un grand bravo à Marie-Andrée Malleville, Jonathan Slimak, Laurent Pannier et à toute la formidable équipe ! (Biens sûr vous vous en doutez cette manifestation n'est pas réservée qu'aux Normands)
Cette vidéo n'est hélas qu'un pâle reflet de ce Festival que je vous incite à découvrir l'an prochain.
J'ai enchaîné ensuite sur le montage du film avec Thomas MARIE au studio Quasar à Rouen dans un confort absolu !
et pour finir le mois de juillet, petite pause à côté d'Auffay pour assister au surprenant spectacle de Rémi Delieutraz : Andomaque en solo une vraie performance époustouflante ! À vous de juger grâce à cette vidéo...
étonnant... non ?
Pour en savoir plus sur Rémi : https://www.facebook.com/racineensolo/
Rédigé à 18:13 dans actu, Cinéma, en marge, Festivals | Lien permanent | Commentaires (0)
Impressionnisme 1874/2024
une commémoration qui donne à réfléchir !
2024 marque les 150 ans de l’Impressionnisme. À cette occasion, se multiplient expositions, films documentaires, ouvrages et autres manifestations, notamment en Normandie, l’un des berceaux de ce mouvement artistique.
Le musée d’Orsay, quant à lui, en parallèle avec l’accrochage de 130 chefs d’œuvre originaux, propose une immersion en réalité virtuelle de l’exposition organisée par les peintres eux-même, en 1874, dans les anciens ateliers Nadar, boulevard des Capucines, à Paris.
Les reconstitutions, virtuelles ou non, ont le vent en poupe. Le tourisme à « remonter le temps » fait un triomphe !
On ne compte plus les « Guédelon » et autres « Puy du Fou », les cités gallo-romaines que l’on fait revivre à grand renfort de combats de gladiateurs, les demeures d’écrivains et d’artistes remises en l’état, comme si leurs propriétaires les avaient quittées la veille !
Et les rouennais, eux aussi, pourront bientôt plonger au cœur du monde viking, grâce à la « Cité Immersive Viking », installée dans le Hangar 105.
Bref, les passionnés de culture, les curieux de tout poil, les touristes avides de découverte, tout le monde adore ces immersions temporelles…
Ce nouvel engouement culturel projette une lumière étrange sur ce qui se joue actuellement, à Rouen, autour d’un autre événement muséal, le grand projet « qui vise à réunir le Muséum et le musée des Antiquités pour en faire un nouveau pole muséal en 2028. »
En effet, alors qu’on s’évertue, actuellement, à reconstituer le patrimoine disparu pour que les visiteurs puissent l’appréhender en immersion totale, pourquoi démonter (au sens propre du terme) un musée qui a miraculeusement traversé les âges, dans le but de construire, au même endroit, un « pôle muséal » flambant neuf ?
Pourquoi ne pas tirer parti de l’existant en restaurant ce que le temps nous a légué ?
À l’annonce de ce grand projet, j’étais enthousiaste. J’avais naïvement pensé que les images présentées dans le formidable livre des éditions Point de vues Le muséum de Rouen en chair et en os, un carnet de voyage, allaient servir de référence pour la conception de ce futur musée.
Mais, hélas, Il semble bien que non. On se dirige vers une « immersion interactive dans le savoir » basée sur un changement total d’environnement où l’on ne retrouvera plus rien de l’esprit des collections et de l’âme du lieu…
D’ailleurs, le vocable technocratique et déjà démodé de « pôle muséal » augure mal des transformations, alors que le concept de « quartier des musées », précédemment crée par la ville de Rouen, était cent fois plus séduisant, évocateur et encourageant pour les promeneurs déjà sous le charme du cœur historique de la capitale normande…
Rouen est l’une des rares villes a pouvoir offrir à ses habitants et à ses nombreux visiteurs un authentique flashback dans le passé sans besoin de recourir à l’image virtuelle (voir plus haut) ou aux clones (comme les nombreuses grottes préhistoriques devenues inaccessibles pour des raisons de conservation).
Le coût d’une opération de remise en état du Museum serait sûrement important, mais l’enjeu n’en vaut-t-il pas la chandelle ?
Les grilles du Museum et du Musée des Antiquités deviendraient alors des sas spatio-temporels qui projetteraient ceux qui s’y aventurent, non pas dans « un espace muséal » sans âme, comme on en voit tant aujourd’hui, mais dans un autre univers. Un univers situé quelque part entre Jules Verne et Gustave Flaubert*, aux limites du rêve et de la réalité d’une autre époque redevenue présente. Un univers fait de connaissances et d’ambiances authentiques, de découvertes et de nostalgie, d’uchronie et d’esprit steampunk. Un univers où les nouvelles technologies ne seraient utilisées que pour rendre discrètement possible la préservation de cette expérience temporelle.
La ville de Rouen réaliserait alors une véritable innovation, tout en exécutant un authentique « legs » patrimonial aux générations futures : un vrai « Retour vers le futur » !
Est-il trop tard pour éviter la dissolution du Museum dans l’espace muséal ? Les dés sont-ils déjà irrémédiablement jetés ?
Si c’est le cas, consolons nous en nous disant que, dans 140 ans, peut-être, on nous annoncera avec éclat la recréation en réalité virtuelle du Museum et du Musée des Antiquités, ainsi que leur square au charme désuet. Équipés de casques de réalité augmentée, on pourra alors les revoir tels qu’ils étaient en 2024 !
Mais, hélas, je ne serai plus là pour en profiter !
Claude Duty
* La petite promenade que nous proposait la ville de Rouen pour « L’année Flaubert » dans l’ancienne maison du ferronnier Ferdinand Marrou est un exemple probant d’une authentique incursion dans l’univers de Flaubert qui nous en disait bien plus long sur cet auteur que beaucoup de savants et pesants discours.
Rédigé à 14:58 dans actu | Lien permanent | Commentaires (0)
L'expo David Hockney me permet de rendre de petites visites aux Énervés, voisins immédiats de cette exposition à succès. Et je découvre en traversant une salle qui sert d'atelier dessin aux jeunes visiteurs du musée cette petite reproduction à la légende assez réjouissante qui éclaire totalement la légende médiévale de nos deux princes :
Morale de l'histoire : Si tu trahis tes parents tu finis par le payer !
Rédigé à 19:22 dans Les dérives des Énervés | Lien permanent | Commentaires (0)