En 1960 à Rouen je vais voir Le secret du chevalier d'Éon
et je découvre que le réalisateur du film est une femme : Jacqueline Audry !
C'est pour moi une révélation...
Jusqu'ici tous les films que j'avais vu étaient signés par des hommes... Ainsi les femmes pouvaient elles aussi faire des films ? Depuis le nom de Jacqueline Audry est resté gravé dans ma cinéphile personnelle. Aujourd'hui on la redécouvre, en particulier grâce à la ressortie très récente d'Olivia (1951).
Il est grand temps ! Mais il ne faut pas oublier le travail de réhabilitation fait en amont depuis pas mal d'années par le festival de Créteil sous l'impulsion de Jackie Buet.
Grâce au Secret du chevalier d'Éon, 1960 reste pour moi une année importante dans mon apprentissage du cinéma ! Je n'avais pas encore vu La pointe courte (1955) d'Agnès Varda et le long métrage, qui la révélera vraiment au grand public, Cléo de cinq à sept ne sortira que 2 ans plus tard en 1962. Jacqueline Audry avait quant à elle déjà 12 longs métrages à sont actif avec beaucoup d'entrées à la clé !
Pour en savoir plus il faut écouter le podcast sur France Culture : Jacqueline Audry (1908-1977), la disparue du cinéma français
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