Et oui les Énervés viennent de perdre un de leur plus cher admirateur : Dominique Noguez !
Dans ce livre paru en 2002 il leur consacrait plusieurs pages qui commencent ainsi :
Dans l'ineffable production artistique de la fin du XIXe, il est un tableau qui ne laisse pas de nous ravir. On en trouvera la reproduction étriquée mais suffisamment éloquente dans le "Grand Larousse" en six volumes, tome 3, planche LII, en haut à droite. Il s'agit des "Enervés de Jumièges", son auteur, Luminais (Dirait-on pas un pseudonyme, et de la plus belle espèce?), qui portait, qu'on le sache, les doux prénoms d'Évariste-Vital... Et il termine cet ouvrage en y ajoutant en guise de conclusion deux textes qui ont pour titre : FRAGMENTS POUR LES ÉNERVÉS DE JUMIÈGES : Vingt ans après et Autres fragments
En 1983 à la faveur des Rencontres du Jeunes Cinéma de Rouen dont je m'occupais j'avais rencontré Dominique Noguez mais il me semble que nous n'avions pas évoqué le célèbre tableau, je pense qu'à l'époque il était encore enfoui dans les réserves du musée des Beaux Arts de Rouen. Par contre il avait remarqué mes premiers courts métrages et les avait beaucoup défendus à l'époque. Pour preuve cette retrospective du cinéma expérimental dans laquelle il m'a fait figurer en bonne place à côté (ordre alphabétique oblige) de Marguerite Duras avec à la clé une belle dédicace :
Le premier à Rouen avec Normandie Image qui présentait aux professionnels de la région son nouveau dispositif de soutien au cinéma et à l'audio-visuel. Une belle occasion de nouer des liens entre les "cinéastes" normands.
Le deuxième à Yvetot pout l'inauguration du nouveau multiplex de Noé Cinéma Les 7 Arches Lumières Cinéma en présence du ministre de la Culture Franck Riester "himself" ! Un évènement très réussi. Mais que pouvait-on attendre d'autre de la part de notre cher Richard Patry, qui de plus nous a ébloui par son merveilleux discours très engagé. Cette petite video ne nous en donne qu'un très pâle reflet !
Le troisième enfin à École Supérieure d'Art et Design du Havre où je retrouvais une grande partie de l'équipe de L'Œil du Cyclone pour le vernissage d'une exposition, très réussie, consacrée à cette cultissime émission de Canal+. Un très beau moment et une très belle installation où l'on retrouve tout l'esprit subversif de cette géniale équipe ! À voir 36 rue Demidoff au Havre.
Et déjà à l'horizon d'autres rendez-vous tout aussi passionnants s'annoncent avec de très belles affiches :
Et oui Le 41ème Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand était pour moi cette année le 37ème
Une longue histoire commencée en avril 1982 par la sélection de mon film Observation de l'hématozoaire de Laveran projeté au cinéma le globe devant le premier jury du festival : Catherine Alméras (Comédienne), Gilles Colpart (Journaliste), Jean-Pierre Fontana (Romancier, Anthologiste et Journaliste), Dominique Laffin (Comédienne), Rémi Laurent (Comédien), Lam-Lé (Réalisateur) et Myriam Mézière (Comédienne).
Mon premier film à Clermont Ferrand :
J'y revenais l'année suivante avec un autre film en sélection Mode d'emploi (un autre grattage sur pellicule) et surtout une nouvelle mission animer les débats avec les réalisateurs. Depuis j'assure tous ces "rendez-vous" sans en avoir raté aucun, d'abord seul puis en compagnie, au fil des années, de merveilleux partenaires : Raphaël Chauvet, Michel Coulombe, Alain Burosse, Annick Rivoire et Claire Diao. Ces rencontres avec le temps sont devenues les Expresso du matin. Cette année Annick, Claire et moi avons rencontré 123 réalisateurs !
Une 37ème année, déjà, et comme tous les ans je filme. J'ai l'impression de refaire toujours les mêmes images pourtant les années passent mais les rituels du festival restent les mêmes à quelques "petits détails" près.
Donc voici les vidéos de l'édition 2019, j'avoue (pour les raisons évoquées ci-dessus) avoir été un peu paresseux avec mon iPhone cette année à tel point que je n'ai rien filmé le deuxième jour du festival...
1 / L'ouverture. Une cérémonie dont j'ai longtemps été le monsieur loyal. Cette année elle fut particulièrement réussie avec un Pierre Zéni très à l'aise dans le rôle de meneur de jeu.
2 / Le deuxième jour je retrouve mes marques et l'équipe des Expresso. Vers 18h tout le monde se rue vers le 1er Cocktail du festival offert par les Suisse. C'est désormais une tradition incontournable. Comme je vous l'ai dit pas d'images pour cette journée... Le lendemain les choses sérieuses commencent : le premier Expresso du matin. Le soir diner avec toute l'équipe d'Off-Courts (le festival de Trouville) au Bœuf café où l'on fête l'anniversaire d'Isabelle Le Guern. et bien sûr terminer la soirée par un petit tour à l'Univers le point de chute inévitable de la nuit.
3 /Notre début de journée de 9H30 à 13h30... d'accord il y a moins de monde à 13h40 quand on dépasse légèrement ! Rendez-vous avec Pascale Faure à l'accueil du festival. Un verre à notre cantine La Javanaise et je rejoins l'équipe d'Off-courts et les talents 2019 de la Fête de Court Métrage pour un diner très animé.
4 /Toujours fidèle à l'hôtel Mercure je quitte ma chambre pour être à 9h30, bon pied bon œil, à la salle Gripel. Lancement de la Fête du Court Métrage présentée par Samuel Prat avec discours de Claire Denis à la clé. Repas entre amis dans le vieux Clermont puis la fête très courue d'Autour de minuit qui ont pour ne pas changer cette année de nombreux films d'animations en sélection (si la vidéo est bloquée c'est dû aux choix musicaux du DJ !). Final arrosé à l'Univers.
5 / Ma soirée collection CANAL+ en compagnie de Pascale Faure. Projection présentée par Pascale et Thierry Lumas, cocktail très réussi avec un concert très prive de Marie Modiano et Peter Von Poehl (hélas très peu d'images ) Décidément une très belle belle !
6 / Après l'Expresso du jour rendez-vous avec Annick et Michel amis clermontois à la Fée Carrosse pour nos retrouvailles annuelles loin de l'agitation du festival. Petit tour au marché avec mon stand préféré celui de la Normandie, mon point de chute favori ! Le cocktail de L'ADAMI où je retrouve Marie Bunel la toute première comédienne que j'ai dirigée, grand moment de nostalgie !
Autre grand moment du festival le diner de la SACD... et retour par la case Univers.
7 /Toujours l'Expresso du matin. Signature d'Annick Rivoire de son superbe livre Poptronics à la librairie des Volcans.
Et c'est le rendez-vous sacré du vendredi soir institué par notre Michel préféré "le diner Fromages" souvent copié mais jamais égalé !
Certains pourront s'amuser à identifier ceux qui sont autour de cette belle table préparée par Olivier Nivesse.
8 /Après notre dernier Expresso dernier déjeuner à la Javanaise tandis-que la rue bruisse de Gilets Jaunes... le festival tire à sa fin !
Et oui les images semblent toujours les mêmes et pourtant chaque festival est toujours unique et merveilleusement chaleureux ! C'est sans doute pour cette raison que je m'y retrouve tous les ans depuis 1982 comme suspendu dans l'espace temps !
Récapitulatif concernant la sélection nationale effectué par Claire Diao :
Petite précision : 6 films soutenus par "Mormandie-Images" dont 5 en sélection officielle :
Air comprimé - 24 min de Antoine Giorgini
Claude Libre - 17 min de Thomas Buisson
Matador - 24 min de Mathias Jenny
Moi votre ami - 27 min de Camille Polet
Pile poil - 21 min de Lauriane Escaffre et Yvo Muller.
(Qui se retrouve au Palmarès avec le prix de l'humour Fernand Raynaud)
et hors compétition dans le programme courts en musique :
Rencontre avec Dominique Choisy venu présenter son film Ma vie avec James Dean au cinéma OMNIA RÉPUBLIQUE à Rouen. Grand Prix et prix d'interprétation pour Jhonny Rasse au festival du Tréport.
Ma vie avec James Dean est un merveilleux film qui m'a permis de commencer mon année cinématographique en beauté. D'autant que simultanément sortent deux autres films tout aussi libres et inspirés : L'amour debout de Michaël Dacheux et Ulysse et Mona de Sébastien Betbeder. Trois petites perles signées par trois réalisateurs discrets mais plus que talentueux. L'année 2019 s'annonce bien pour les cinéphiles !
Dans la salle mythique de l'ex Cinémathèque de Paris au palais de Chaillot, les Arcs Film Festival vient de recevoir la mention du jeune festival 2018 au cours de la remise des Prix Henri Langlois 2018. Et quand on sait que le prix du festival 2018 est allé à la Mostra de Venise nous sommes très fiers !
Discours, congratulations, cocktail... petit compte rendu vidéo :
Pierre Emmanuel Fleurantin et Guillaume Calop les créateurs des Arcs Film Festival sont tout émus de recevoir ce beau prix juste après le président de la Mostra de Venise Alberto Barbera l'autre heureux lauréat !
Pour tout savoir sur les prix Henri Langlois tapez sur :
Du 15 au 22 décembre 2018 a eu lieu la 10ème édition des ARCS FILM FESTIVAL en voici une petite chronique filmée quasiment en "tourné/monté"
Le 12 décembre avec Fabienne Sylvestre (déléguée aux relations publiques et institutionnelles) et Frédéric Boyer (directeur artistique) nous rejoignons, l'équipe déjà à pied d'œuvre depuis le 7 décembre. Dès l'arrivée c'est la traditionnelle réunion avec les bénévoles. Retrouvailles chaleureuses et pour certains un premiers contact avec toute l'équipe de cette 10ème édition. Recommandations par Guillaume Calop (délégué général du festival) et Pierre Emmanuel Fleurantin (directeur général du festival), buffet, gâteau et discours du maire Michel Giraudy. Retour à 1950 ou le noyau dur du festival se retrouve pour une dégustation de vins choisis par Pierre Emmanuel grand œnologue devant l'éternel ! Je découvre mon appartement, il se fait tard...
Le 13 décembre vue matinale de ma terrasse sur 1950. Au bureau c'est l'effervescence. Découverte du chalet perché futur point de chute des soirées du festival :
14 décembre au bureau le décompte est commencé et c'est la grande réunion préparatoire : force et détermination ! Dernières mises aux points pendant le déjeuner. Les premiers arrivants : l'équipe de notre partenaire Sisley. Première soirée avec le jury et les premiers invités au Sanglier qui fume. Vous pouvez vous amuser à découvrir au fil des images : Jean-Benoît Dunckel (Air), Lukasz zal (chef opérateur de Ida), Pierre do de Lencquesaing, Héléna Noguera ou Alex Lutz. Retour vers 1950 et première incursion chez Ochaud haut lieu des folles nuits du festival. Retour tardif au Manoir Savoie, il se fait tard...
15 décembre 8 h. première réunion matinale de l'équipe ! Patrice Carré me filme pour le magazine du festival. Laurent Rivoire (grand ordonnateur du Jury) et Hassan Guerrar (attaché de presse des stars) échangent quelques vieux souvenirs. On file à la salle Taillefer pour répéter la cérémonie d'ouverture... stress et trac ! Je découvre la salle où auront lieu les concerts de la nuits. Diner d'ouverture devant une fondue. Le public et subjugué par la voix magnétique d'Adam Nass et l'explosive Yelle... complètement fou ! Une folle ambiance qui se prolonge tard dans la nuit au spa :
16 décembre après la fête retour à la réalité. Séance de présentation du Working progress à Arcs 2000. Déjeuner Femme de Cinéma au Savoy à 2000. Audrey Lamy en plein tournage avec l'Équipe du Quotidien. Petite pause pour les photographes du festival. Une authentique raclette à Bourg Saint Maurice pendant la projection de L'heure de la sortie avec le réalisateur Sébastien Marnier ! Retour à 1950 en passant par la case Ochaud :
17 décembre la réunion de 8h suivie d'un atelier Lab Femmes de Cinéma. Cocktail après l'inauguration de la Pistes des étoiles. Le salon VIP du Galaxie à Bourg Saint Maurice très calme pendant les projections. Retour à 2000 pour une folle soirée bowling où Agnès Mouchel (ma monteuse) et Jacques Kermabon (responsable de la sélection des courts métrages du festival) s'en donnent à cœur joie ! Petit tour chez Ochaud puis au Chalet perché :
18 décembre l'incontournable petit déjeuner à l'aiguille Rouge à 3000 m. , Chartreuse, café, discours et saut dans la neige de Laurent Rivoire ! Déjeuner à Bourg Saint Maurice suivi de la masterclass de Valéria Bruni-Tedeschi animée par l'équipe d'Hors-Champ. Ciné concert par Grandbrothers à La Scène de Bourg Saint Maurice suivi de son cocktail... et je remonte dans nuit à 1950 pour atterrir au chalet perché et à Ochaud...
19 décembre pause au Savoy à 2000 en compagnie de Nuria et Delphine des fidèles du festival puis à l'appartement avec le reste la bande : Jacques, Maya, Françoise et Claire Lise c'est le moment où l'on fait un peu le planning des journées de chacun. Neige sur la station. Pendant un diner très privé au Taj-i Mah, Guillaume et Pierre Emmanuel découvrent ,sous le regard ému du jury au grand complet, le palmarès en avant première et en toute confidentialité. Retour dans nuit :
20 décembre descente vers la salle Taillefer pour retrouver le Jury jeune qui délibère (délibérations non filmées confidentialité oblige). Déjeuner chez Luigi l'adresse "fondatrice" de la station. Au bureau c'est toujours l'effervescence comme aux premières heures. Et c'est l'émouvant et chaleureux diner des 10 ans à 2000. Discours, gâteau, champagne et petites larmes ! Fin de soirée tard dans la nuit chez Ochaud :
21 décembre dernier petit-déjeuner ensemble au manoir Savoie où je retrouve l'équipe des festivals de Dieppe et des Villes Sœurs. Puis c'est l'instant tant redouté de la cérémonie de Clôture !!!! Soirée de clôture chez Luigi. Dernier concert : Malik Djoudi et c'est Etienne Tricard (responsable musical du festival) aux platines qui donne la touche musicale finale à ce 10ème festival !
Voilà cette merveilleuse édition est déjà derrière nous... en guise de flashback voici quelques photos :
Soirée de clôture du festival KINOPOLSKA au cinéma Le Balzac. J'y retrouve Jean-Louis Gonnet et Claire-Lise Gaudichon qui font partie du jury. Petit aperçu en vidéo :
Un rendez-vous très réussi avec le cinéma Polonais.
Et il bon de rappeler que cette année le focus du 10ème Arcs Film Festival est consacré à la Pologne !
Depuis le 7 novembre le documentaire d'Anna-Célia Kendall LES YATZKAN est projeté à 13 h au Saint André des Arts, des séances suivies de rencontres et de débats passionnants comme par exemple le dimanche 17 novembre où l'intervention de la sociologie Nathalie Heinich a été suivie d'une prestation de Diana Huidobro et de son Yiddish Song Lab :
Devant le succès de cette programmation le Saint André des Arts joue donc les prolongations :
Dans le prestigieux cadre de l'Hôtel de la Monnaie de Paris au cœur de l'exposition Grayson Perry lancement officiel de le 10ème édition des les Arcs Films Festival :
et c'est l'occasion de se faire tirer le portrait par le talentueux PIDZ :
Pierre-Emmanuel Fleurantin et la comédienneTiphaine Daviot
Me voici au cinéma Saint André des Arts ou j'assure la présentation du film LES YATZKAN d'Anna-Célia Kendall tous les jours à 13h avec après les projections des débats dont j'assure l'animation.
le programme des débats (à agrandir) :
petits croquis vidéos filmés au jour le jour des premières séances :
Première projection en présence Doris Bloom artiste plasticienne venue tout spécialement de Copenhague.
Ici un entretien suivi d'un "mini" concert de Nathalie Weksler accompagnée par Jean-Gabriel Davis.
Débat avec l'historienne, chanteuse et violoniste Éléonore Biezunski qui chante deux chansons traditionnelles Yiddish.
Sur cette vidéo un beau public pour assister au débat avec l'historienne Annette Wieviorka qui suivi la projection du film. (que je n'ai hélas pas pu filmer cet entretien puisque j'en assurais l'animation)
Vous avez jusqu'au 19 novembre* pour nous rejoindre au Saint André des Arts à 13 h et vivre l' "Expérience YATZKAN" !
*La projection du 20 étant reporté au 27 mais il risque d'y avoir des séances additionnelles ?