Une découverte... le Domaine de Villarceau dans le Vexin proche de la Roche-Guyon... Un merveilleux jardin, des châteaux comme endormis au creux d'un vallon.
Petite promenade en vidéo :
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Pas de parution depuis ce dessin de Pécoud (ci-dessous)... alors quoi de neuf ?
Une grande partie de ce début juin a été consacré à la préparation et au tournage de mon 30ème court métrage Les cahiers au feu produit par Envie de tempête productions (Sarah DERNY et Frédéric DUBREUIL) Avec le soutien de la Région Normandie, du Centre national du cinéma et de l’image animée et avec la participation de France Télévisions. Le tournage à eu lieu non loin de Roumare avec une équipe formidable et des comédiens merveilleux : Élise LARNICOL, Allison CHASSAGNE, Olivier BROCHE, Lise LAMETRIE, Béatrice CHAMPANIER, Arthur LUGINBUHL, Victoire MICHOT et la participation d’ESTÉBAN.
Voici 3 vidéos que j'ai filmées à la sauvette entre deux prises car j'étais très occupé !
Les derniers repérages :
Le tournage :
Pour souffler après ce tournage intensif une escapade à Port-Bail-sur-mer pour assister au festival LES PREMIERS JOURS D'ÉTÉ qui est en passe dès cette deuxième édition de devenir un rendez-vous incontournable pour tous les cinéastes de Normandie. Un vrai carrefour où se retrouvent les réalisateurs, les producteurs, les associations, les techniciens qui font du cinéma dans notre région... une belle occasion de faire un bilan juste avant les vacances en découvrant les courts métrages de fiction et les documentaires réalisés récemment. Le tout dans un cadre bucolique et très sympathique... (J'y ai d'ailleurs retrouvé une partie de l'équipe de mon court.) Un grand bravo à Marie-Andrée Malleville, Jonathan Slimak, Laurent Pannier et à toute la formidable équipe ! (Biens sûr vous vous en doutez cette manifestation n'est pas réservée qu'aux Normands)
Cette vidéo n'est hélas qu'un pâle reflet de ce Festival que je vous incite à découvrir l'an prochain.
J'ai enchaîné ensuite sur le montage du film avec Thomas MARIE au studio Quasar à Rouen dans un confort absolu !
et pour finir le mois de juillet, petite pause à côté d'Auffay pour assister au surprenant spectacle de Rémi Delieutraz : Andomaque en solo une vraie performance époustouflante ! À vous de juger grâce à cette vidéo...
étonnant... non ?
Pour en savoir plus sur Rémi : https://www.facebook.com/racineensolo/
Rédigé à 18:13 dans actu, Cinéma, en marge, Festivals | Lien permanent | Commentaires (0)
Impressionnisme 1874/2024
une commémoration qui donne à réfléchir !
2024 marque les 150 ans de l’Impressionnisme. À cette occasion, se multiplient expositions, films documentaires, ouvrages et autres manifestations, notamment en Normandie, l’un des berceaux de ce mouvement artistique.
Le musée d’Orsay, quant à lui, en parallèle avec l’accrochage de 130 chefs d’œuvre originaux, propose une immersion en réalité virtuelle de l’exposition organisée par les peintres eux-même, en 1874, dans les anciens ateliers Nadar, boulevard des Capucines, à Paris.
Les reconstitutions, virtuelles ou non, ont le vent en poupe. Le tourisme à « remonter le temps » fait un triomphe !
On ne compte plus les « Guédelon » et autres « Puy du Fou », les cités gallo-romaines que l’on fait revivre à grand renfort de combats de gladiateurs, les demeures d’écrivains et d’artistes remises en l’état, comme si leurs propriétaires les avaient quittées la veille !
Et les rouennais, eux aussi, pourront bientôt plonger au cœur du monde viking, grâce à la « Cité Immersive Viking », installée dans le Hangar 105.
Bref, les passionnés de culture, les curieux de tout poil, les touristes avides de découverte, tout le monde adore ces immersions temporelles…
Ce nouvel engouement culturel projette une lumière étrange sur ce qui se joue actuellement, à Rouen, autour d’un autre événement muséal, le grand projet « qui vise à réunir le Muséum et le musée des Antiquités pour en faire un nouveau pole muséal en 2028. »
En effet, alors qu’on s’évertue, actuellement, à reconstituer le patrimoine disparu pour que les visiteurs puissent l’appréhender en immersion totale, pourquoi démonter (au sens propre du terme) un musée qui a miraculeusement traversé les âges, dans le but de construire, au même endroit, un « pôle muséal » flambant neuf ?
Pourquoi ne pas tirer parti de l’existant en restaurant ce que le temps nous a légué ?
À l’annonce de ce grand projet, j’étais enthousiaste. J’avais naïvement pensé que les images présentées dans le formidable livre des éditions Point de vues Le muséum de Rouen en chair et en os, un carnet de voyage, allaient servir de référence pour la conception de ce futur musée.
Mais, hélas, Il semble bien que non. On se dirige vers une « immersion interactive dans le savoir » basée sur un changement total d’environnement où l’on ne retrouvera plus rien de l’esprit des collections et de l’âme du lieu…
D’ailleurs, le vocable technocratique et déjà démodé de « pôle muséal » augure mal des transformations, alors que le concept de « quartier des musées », précédemment crée par la ville de Rouen, était cent fois plus séduisant, évocateur et encourageant pour les promeneurs déjà sous le charme du cœur historique de la capitale normande…
Rouen est l’une des rares villes a pouvoir offrir à ses habitants et à ses nombreux visiteurs un authentique flashback dans le passé sans besoin de recourir à l’image virtuelle (voir plus haut) ou aux clones (comme les nombreuses grottes préhistoriques devenues inaccessibles pour des raisons de conservation).
Le coût d’une opération de remise en état du Museum serait sûrement important, mais l’enjeu n’en vaut-t-il pas la chandelle ?
Les grilles du Museum et du Musée des Antiquités deviendraient alors des sas spatio-temporels qui projetteraient ceux qui s’y aventurent, non pas dans « un espace muséal » sans âme, comme on en voit tant aujourd’hui, mais dans un autre univers. Un univers situé quelque part entre Jules Verne et Gustave Flaubert*, aux limites du rêve et de la réalité d’une autre époque redevenue présente. Un univers fait de connaissances et d’ambiances authentiques, de découvertes et de nostalgie, d’uchronie et d’esprit steampunk. Un univers où les nouvelles technologies ne seraient utilisées que pour rendre discrètement possible la préservation de cette expérience temporelle.
La ville de Rouen réaliserait alors une véritable innovation, tout en exécutant un authentique « legs » patrimonial aux générations futures : un vrai « Retour vers le futur » !
Est-il trop tard pour éviter la dissolution du Museum dans l’espace muséal ? Les dés sont-ils déjà irrémédiablement jetés ?
Si c’est le cas, consolons nous en nous disant que, dans 140 ans, peut-être, on nous annoncera avec éclat la recréation en réalité virtuelle du Museum et du Musée des Antiquités, ainsi que leur square au charme désuet. Équipés de casques de réalité augmentée, on pourra alors les revoir tels qu’ils étaient en 2024 !
Mais, hélas, je ne serai plus là pour en profiter !
Claude Duty
* La petite promenade que nous proposait la ville de Rouen pour « L’année Flaubert » dans l’ancienne maison du ferronnier Ferdinand Marrou est un exemple probant d’une authentique incursion dans l’univers de Flaubert qui nous en disait bien plus long sur cet auteur que beaucoup de savants et pesants discours.
Rédigé à 14:58 dans actu | Lien permanent | Commentaires (0)
L'expo David Hockney me permet de rendre de petites visites aux Énervés, voisins immédiats de cette exposition à succès. Et je découvre en traversant une salle qui sert d'atelier dessin aux jeunes visiteurs du musée cette petite reproduction à la légende assez réjouissante qui éclaire totalement la légende médiévale de nos deux princes :
Morale de l'histoire : Si tu trahis tes parents tu finis par le payer !
Rédigé à 19:22 dans Les dérives des Énervés | Lien permanent | Commentaires (0)
Oui le samedi 13 avril on a pu croiser dans les rues de Rouen une joyeuse bande digne des célèbres festivités dunkerquoises ! Il s'agissant tout simplement d'un "carnaval sauvage" organisé par notre ami Pierre Alexandre grand passionné de fêtes carnavalesques. Le réussite a été totale :
Les fanfares, les costumes, la météo radieuse, l'ambiance... tout y était ! Une très agréable journée qui après une balade rouennaise s'est prolongée à Roumare pour se terminer tard dans la nuit à La Vauplière... La preuve en image :
Le carnaval dans les rues de Rouen :
Le carnaval à Roumare :
Le final à la Vaupalière :
Bien entendu pour être en immersion totale... je m'étais équipé:
Cet événement inattendu a semblé séduire les Rouennais qui y ont assisté avec enthousiasme... se reproduira-il l'an prochain ? Mystère !
En attendant voici quelques petits conseils si vous voulez devenir un vrai Carnavalier :
Rédigé à 13:50 dans actu, en marge | Lien permanent | Commentaires (0)
Episode 92 : Cet été les Énervés sont en bonne compagnie !
Au musée des Beaux Arts de Rouen l'expo David Hockney dans le cadre de Normandie Impressionniste 2024 fait l'évènement ! Et merveille des hasards de l'accrochage les visiteurs pourront voir dans les salles les plus proches d'autres superbes toiles incontournables signées Jacques Émile-Blanche, Jean-Léon Gérôme, Alfred Agache et... Évariste Luminais. Une belle occasion pour nos deux énervés de conquérir de nombreux nouveaux admirateurs !
Rédigé à 16:09 dans actu, Les dérives des Énervés | Lien permanent | Commentaires (1)
Rédigé à 15:48 dans Audrey à toutes les sauces | Lien permanent | Commentaires (0)
Episode 91 : Un pêcheur très... "ÉNERVÉ"
Découvert par hasard sur le site : https://menportraits.blogspot.com voici un pêcheur très dans notredans notre thème :
Alexandre Lafond (1815-1901)
Pêcheur Endormi
Collection privée
François Henri Alexandre Lafond, est un peintre et chef d'établissement scolaire français. Fils de Marie Rose Lafond (1786-1874), François Henri Alexandre Lafond est reçu le 27 septembre 1830 à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Jean-Auguste Dominique Ingres et échoue au prix de Rome de 1838 lors de la dernière épreuve, le sujet étant Saint Pierre guérissant un boiteux aux portes du temple. Il se lie d'amitié avec son condisciple Paul Flandrin et ses deux frères Auguste et Hippolyte.
Il participe au Salon dès 1836 et obtient une médaille de 2e classe en 1857.
En 1867, il est nommé professeur à l'école des beaux-arts de Limoges dont il prendra la direction un an plus tard, poste qu'il quitte en 1873.
Merci à Francis Rouseau pour ce site si riche en découvertes !
Rédigé à 18:31 dans Les dérives des Énervés | Lien permanent | Commentaires (0)
Comme promis voici quelques images et vidéos ramenées de la 46ème édition du Festival Internationale du Court Métrage de Clermont-Ferrand :
Photo souvenir juste avant une séance Micro je suis en compagnie (de gauche à droite) de : Stéphane Souillat (Coordinateur de la compétition nationale) Martin Bertier (producteur de Oyu), Pascale Faure (animatrice des séances Micro) Clément Pérot (Réalisateur de Dans la tête un orage) Laurier Fourniau (réalisateur de Vambora).
La traditionnelle et ultime photo prise pendant pendant la cocktail de clôture avec Esmeralda Petit Benito et Garry Doolaeghe de grands habitués du festival !
Esmeralda en totale osmose avec l'affiche du festival :
Petit clin d'œil aux folles soirées tardives au Bar L'Univers... Vive la Verveine du Velay !
Petit aperçu du concert événement de ce festival : Irène Drésel (membre du jury Labo) à la Coopérative de mai :
et bien sûr la remise des prix avec ses discours, ses rires, ses larmes, ses surprises, ses émotions, ses confettis et ses Vercingétorix !
Quant à mon petit journal du Festival filmé au jour le jour on peut le retrouver sur ma page facebook : https://www.facebook.com/claude.duty
Et pour finir un chiffre éloquent : 166 000 enrées le 2ème plus haute fréquentation du festival !
Rédigé à 17:10 dans actu, Cinéma, Courts métrages, Festivals | Lien permanent | Commentaires (0)