Et bien vous allez tout savoir grâce à ce petit carnet de croquis vidéo capté pendant la 20ème édition du Festival International du Film Insulaire de Groix (le FIFIG).
17 minutes pour découvrir cette manifestation à l’ambiance exceptionnelle qui nous fait faire un tour des îles de la planète grâce à une très belle programmation de longs et de courts métrages (fictions, documentaires, animations, films de plasticiens…). Riche en échanges et découvertes c’est le rendez-vous devenu incontournable de tous ceux qui ont une île plantée dans la tête et le cœur.
Mardi 17 août La veille de l’ouverture au GRIPP (le village du festival) l’équipe met au parfum les bénévoles et c’est le premier repas sous la protection du homard bleu.
Mercredi 18 août premières séances au mythique cinéma des familles. J’assiste à la projection débat SOS Méditerranée. Première soirée du festival au GRIPP.
Jeudi 19 août dès le matin ça bouge dans le Bourg sur les terrasses des cafés et dans la librairie avec les séances de dédicaces, ici avec Willem le plus Groisillon des hollandais ! Après une séance petit tour au Port Tudy.
Vendredi 20 août je découvre l’île de Molène et ces secrets à la salle des fêtes grâce au très incisif film de Véronique Pondaven20 ans àMolène, jamais molénais… devenu un classique du documentaire insulaire pendant ce temps sur la pelouse du GRIFF les jeunes enfants s’activent. Débat avec Raharimanana le réalisateur malgache de Zaho Zay. Alors que la dernière séance se termine au Cinéma des Familles se termine le concert de Elida Alméida nous entraine aux îles du Cap Vert.
Samedi 21 août au village c’est déjà le palmarès avec son grand prix remis au documentaire Overseas, réalisé par Sung-A Yoon et produit par Quentin Laurent qui nous envoie un petit message en direct du continent !
Dimanche 22 août Le très réussi Le rire de Willem présenté par son réalisateur Tristan Thil. Ma dernière séance, mes dernières galettes aux GRIPP dans une belle ambiance…
Voici un modeste carnet de notes de mon séjour au 74ème Festival de Cannes. Un retour en douceur après un an d'absence...
Vendredi 9 juillet premier jour.
Arrivée / Premier dîner en terrasse et soirée au nouveau QG de l'ACID...
Samedi 10 juillet 2ème jour.
Un petit tour au marché du film... une ambiance bien différente des années d'avant Covid 19 / Brunch de Normandie Images / La superbe vue de notre appartement cannois / Le noyau dur de l'équipe des Arcs Film Festival prêt pour une montée des marche / À la semaine de la critique, ovation pour Les amours d'Anaïs, j’avoue être moins enthousiasme...
Dimanche 11 juillet 3ème jour.
Réveil au Suquet avec une séance de pose sous mes fenêtres / Projection de Retour à Reims de Jean-Gabriel Périot à la Quinzaine des réalisateurs en présence d'Adèle Haenel / J’enchaîne avec Rien à foutre de Julie Lecoustre et Emmanuel Mare à la Semaine de la critique / Traditionnel dîner de l'équipe des Arcs film festivaldans la pizzeria où, il y a 15 ans, l'idée du festival c'est vraiment concrétisée... on arrose ça tard dans la nuit dans l'appartement de Claire notre attachée de presse !
Lundi 12 juillet 4ème jour.
La maison aux 1000 et 1 marches / Traditionnel rendez-vous matinal avec Colette au palais sur le stand Nespresso / Arrivée de Pascale elle découvre son Hôtel / Petit tour sur la plage de Quinzaine des réalisateurs / Petite conversation avec Claire-Marine grande prêtresse de la plage de Semaine de la critique / Projection choc de Bruno Reidal de Vincent Le port à la salle Miramar, un bel accueil très mérité / Boum improvisée sur la terrasse du stand Film France et pour finir bain de minuit pour l'équipe des Arcs Film Festival !
Mardi 13 juillet 5ème jour.
Projection dans la salle Lumière du film de Wes Anderson The French dispatch / Départ de Nuria en gare Cannes / Pierre-Emmanuel Fleurantin et Laurent Baujard se préparent pour la grande première de leur film La panthère de neiges qu'ils ont produit / Remise des prix du court métrage Unifrance... et le grand prix est : Solarium de Jonathan Koulavsky produit par Alice Bloch (Marianne Productions) un film soutenu par Normandie Images / Montée des marches et projection de Titane de Julia Ducournau et tout se termine au Five pour la fête du Léopard des neige...
Mercredi 14 6ème et dernier jour.
14 juillet cannois / Sympathique déjeuner entre amis chez Astoux... ouf ! Pour la petite bande historique Rouennaise de Cannes la tradition est respectée ! / Dernière grande flânerie sur la croisette / Projection de Red Rocket de Sean Baker beau succès pour ce film très sympathique / Petite pause à la plage de la Quinzaine et dernière montée des marches pour Les Olympiades de Jacques Audiard... derniers applaudissements !
Petits bonus : en avant première l'affiche du film produit par Pierre-Emmanuel Fleurantin et Laurent Baujard :
L'affiche de mon film coup de cœur :
Les jurys et les lauréats des prix Unifrance du court métrage
quant à la palme d'or Titane de Julia Ducournau voilà...
Ma petite réflexion personnelle sur le film :
Assommés d’images hyper-violentes, envoûtés par des musiques choisies avec maestria et humour, grisés de lumières éblouissantes et de sons tonitruants… les spectateurs groogys deTitane finissent par accepter sans broncher l’édifiante image finale où l’on voit, au son de chœurs angéliques, nimbé dans une lumière mordorée un Vincent Lindon « père éternel » tenant dans ses bras dans une posture mariale saint sulpicienne un bébé mutant aux vertèbres de titane. Devant cette image christique à la virilité triomphante nous oublions tous la mère porteuse réduite à l’état de chrysalide rejetée dans le néant, en off d’un écran qui pendant toute la projection n’a cessé de nous aveugler.
Le choix de la palme d’or du 74ème festival de Cannes est une victoire féministe qui couronne une jeune cinéaste très talentueuse… certes, mais le film est t-il vraiment féministe ? Dégrisés nous remontons alors le fil de cette histoire édifiante qui se retourne comme un gant laissant apparaître toutes ses contradictions et ses ficelles. Et nous réalisons alors que Titane s’apparente plus au cinéma de Beineix et Besson qu’à celui de Lynch et de Chronenberg et encore moins à celui de Claire Denis et de Jane Campion…
Deux phrases assez inquiétantes quand on a vu le film : « Un monde plus fluide et plus inclusif » on cherche en vain ce monde là dans le film ! Quant à « …nos expériences de cinéma » OK mais de là à les faire basculer dans nos vies ?????? Ça demande réflexion : Enfance « vénéneuse », meurtres, substitution d’identité, scarifications, automutilations…
Et pour finir en musique la superbe ambiance musicale d'une des séquences "choc" du film qui en compte beaucoup vous l'aurez compris... Oui Titane c'est vraiment quelque chose... mais ????
J'apprends avec tristesse le décès de Bertrand Tavernier... dans mes archives je retrouve deux photos d'une master class qu'il avait donnée aux Arcs Film Festival en 2014 :
et je relis avec émotion et grande fierté le texto qu'il m'avait envoyé le mercredi de la sortie de Chez nous c'est trois :
Claude, j'ai beaucoup aimé ton film que je viens de voir ce soir. Il est touchant, tendre, cocasse, à peine exagéré (Monsieur Mirmont) est formidable, les conditions de projection, les salles vides à la fin ou alors les questions qu'on arrète brusquement alors que cela prenait. Le personnage de Judith Godrèche qui bascule tout à coup et se révèle différente…Noémie est vachement bien mais aussi Marie Kremer… Manque juste la réception par les édiles avec médailles de la ville.
Bertrand Tavernier
Voici une belle photo extraite de Chez nous c'est trois qui semble lui rendre hommage !
Pour terminer ma petite liste de COUPS DE CŒUR DU JOUR j’ai choisi deux courts métrage d’animation, c’est il faut le dire mon cinéma de prédilection. Deux films qui sont dans la sélection labo, c’est aussi ma sélection de prédilection, bien que je trouve parfois ses contours un peu flous… mais c’est une autre histoire !
Empty place de Geoffroy de Crécy produit par Autour de minuit • 9'
Deux coups de cœur produits par deux producteurs dont j’ai toujours aimé les choix et les engagements cinématographiques !
Pour revenir à ces coups de cœur je tiens à souligner la très belle sélection de cette année qui m’a semblée d’un très très bon niveau… j’ai remarqué d’autres courts métrages peut être moins coups de cœur mais qui feront tous que 2021 restera dans nos mémoires non parce-qu’il s’agissait d’un festival « fantôme » mais parce-que paradoxalement il nous a proposé trois élections d’un niveau exceptionnel !
Bravo à toute l’équipe de sauve qui peut le court métrage !
RETOUR VERS LE FUTUR samedi 8 février 2020
Et c'est déjà la clôture de ce 42ème Festival du court métrage de Clermont-Ferrant.
TOTAL FLASHBACK
La clôture 2010
La clôture 2015
La clôture 2018
Je laisse le mot de la fin à la Vercingétorix d’honneur 2021 :
À Rouen mon sac* du festival semble un accessoire totalement anachronique et dérisoire, alors que tranquillement devant mon ordinateur je me balade sur https://online.clermont-filmfest.org pour repérer mes coups de cœur dans les sélections française et labo 2021 (j’avoue honteusement que j’attends le palmares final pour aborder les courts métrage internationaux). Aujourd’hui l’heureux élu est :
COUP DE CŒUR DU JOUR :
Jeunesse perdue de François Zabaleta produit par François Zabaleta • 9'
Un très court métrage où l’on retrouve toute la patte de ce talentueux réalisateur plasticien plusieurs fois sélectionné à Clermont.
(programme F3 pages 95)
RETOUR VERS LE FUTURJeudi 6 février 2021
Avec Annick Rivoireet Claire Diaonous en sommes à notre 91ème réalisateur à la fin de cet Expresso ! Petite escale en musique à l'expo des affiches polonaises sous les voûtes de la Chapelle des Cordeliers. Autre pause musicale, à la sono pas très au point, chez Sooji petit restaurant Coréen face à la Maison de la Culture. Et finir la journée au traditionnel dîner de la SACD où je retrouve beaucoup de réalisateurs et de producteurs amis... les discussions sont très animées pour se terminer tard dans la nuit !
TOTAL FLASHBACKImages impressionnistes qui semblent patinées par les ans… un flou qui commence à envahir nos souvenirs du temps d’avant les gestes barrières :
Jeudi 9 février 2017 l'Expresso du matin, L'effervescence du marché, un petit tour au trombinoscope, le fameux diner de la SACD et l'on finit la soirée à la fête de l'Agence du Court Métrage
6ème jour et déjà le jour de la clôture se pointe à l’horizon… mais non, cette année sur la plateforme vous pourrez voir les films primés jusqu’au 13 révrier, je rêve !
COUP DE CŒUR DU JOUR :
J’ai eu la chance de voir tous les films des compétitions nationale et labo. Dégagé cette année de mes obligations de modérateur, je peux donc sans soucis vous faire part de mes coups de cœur : Aujourd’hui 6ème jour du festival je fais une petite incurtion dans la sélection labo où vous recommande
ORGIASTIC HYPER-PLASTIC de Paul Bush produit par Late Love Production • 7'
Un étourdissant feu d’artifice visuel ou triomphe le plastique sous toutes ses formes et ses couleurs !
Nous sommes déjà à mi-festival, le temps file... et nous bouclons l'Expresso de ce mercredi 5 février avec notre 73ème invitée Azadeh Moussavi une réalisatrice iranienne pour son film La visite. Au cinéma le Capitole je découvre la collection Canal+ 2020 ayant pour thème la comédie musicale. Grande première cette année : un diner très privé celui de "Anciens du Festival" qui s'annonce le premier d'une longue série (enfin on peut toujours le souhaiter) Avec mes 38 ans d'ancienneté je suis le vétéran de cette sympathique assemblée internationale. Et c'est la soirée Canal+ dans un très agréable lieu confidentiel... des terrasses en plein Clermont sous une température clémente !
TOTAL FLASHBACK Images impressionnistes qui semblent patinées par les ans… un flou qui commence à envahir nos souvenirs du temps d’avant les gestes barrières :
Encore un Mercredi : 4 février 2015 le festival enneigé ou l’on retrouve à nouveau « l’ Expresso du matin », La Javanaise, le marché, les files d’attente, le diner de la SACD et beaucoup d’autres choses au temps du total presentiel avec en prime, au passage le beau beau sourire de Rosto !
Trois mercredi 2021, 2020 et 2015, quitte à me répéter : Comme vous le voyez les journées de festivals d'année en année se dupliquent inlassablement à l'identique et pourtant toujours différentes... c'est ce qui fait la magie de ces instants suspendus dans le temps où nous évoluons à la manière d'un Bill Murray bloqué dans un jour sans fin ! La pandémie a brisé ce bouillonnant "rituel tribal" des festivals à travers le monde...
Chez vous, vous êtes sur le site du festival ( online.clermont-filmfest.org ) et vous vous demandez quoi choisir au milieu de toutes les programmations des cette 43 ème édition et bien… j’ai eu la chance de voir tous les films des compétitions nationale et labo. Dégagé cette année de mes obligations de modérateur, je peux donc sans soucis vous faire part de MES COUPS DE CŒUR. Aujourd’hui 5ème jour du festival je vous recommande :
Finale de Stéphan Castang produit par Takami Productions • 26'
Un des courts métrages les plus marquant de cette sélection. Je n’en dirai pas plus !
Les débats "Expresso" du matin salle Gripel, au marché Pascale Faure lance la nouvelle collection de courts métrages Canal+, coup d'envoi de la Fête du Court par Samuel Prat et Alain Chamfort... et finir à la fête d'Autour de Minuit !
TOTAL FLASHBACK Images impressionnistes qui semblent patinées par les ans… un flou qui commence à envahir nos souvenirs du temps d’avant les gestes barrières :
Retour sur un moment émouvant du festival de Clermont 2016 : le départ de Roger Gonin un des membres fondateurs, figure légendaire et cheville ouvrière du festival…
Si le festival de Clermont occupe une très grande place dans la vie de Roger il à aussi une passion pour les lanternes magiques qu'il est collectionne et dont il est l’un des plus grands spécialistes ! Pour preuve cette petite vidéo tournée lors du festival à Clermont en 2018
Les vidéos d'archives provenant de la plateforme Dailymotion semblent échapper à mon contrôle en se mettant automatiquement en mode lecture et sont suivies de messages publicitaires... faites moi part de vos remarques où de vos conseils pour essayer d'y remédier... Merci !
Quand nous avons découvert l’an dernier la magnifique affiche explosive du Festival de Clermont Ferrand 2021 signée par l’illustratrice japonaise Yuko Chimizu nous étions loin d’imaginer à qu’elle point elle était prémonitoire. En effet le festival a depuis totalement explosé pour retomber en de multiples paillettes virtuelles éblouissantes sur toute « la planète court métrage ». Et oui, Corana oblige, la 43ème édition du festival est cette année totalement numérique !
Donc pas d’Expresso en salle Gripel ! C’est pour moi ma première année en 38 ans sans ce rendez-vous avec le public clermontois de 9h30 à 13h3 à la Maison de la Culture ! Ce rituel matinal en compagnie de mes si sympathiques partenaires Annick Rivoire et Claire Diao va terriblement me manquer dans toute cette semaine à venir !
Me voici donc loin du Puy de Dôme… Mais « Ô bonheur suprême » l’équipe de Sauve qui peut le court métrage m’a envoyé un merveilleux Kit-festival :
Timide un paquet de lentilles se cache derrière l’invitation officielle… et j’avoue qu’il a tort car c’est l’un des atouts majeur de ce Kit-Festival !
Ma seule présence (virtuelle) au festival cette année sera brève mais très flatteuse puisque j’ai la chance de remettre un Vercingétorix d’Honneur* à Pascale Faure. Cet événement qui sera diffusé pendant le festival a été capté à Paris le jeudi 21 janvier :
Le Vercingétorix est le trophée du festival de Clermont réservé au réalisateurs ayant un film primé par les trois jurys des trois compétitions officielles : Labo, nationale et internationale. C’est, vous vous en doutez, une récompance très convoitée, l’équivalant de la palme d’or cannoise pour les amateurs de courts métrages. Exceptionnellement il arrive que l’équipe organisatrice du festival remette un Vercingétorix d’Honneur à une personnalité marquante du monde du court métrage. Pascale Faure est la quatrième personne à recevoir ce prix. Jusqu’ici seuls Roland Mguyen, Olivier Smolders et moi même ont eu l’honneur d’avoir été désignés. Pascale Faure est donc la première femme à recevoir cette merveilleuse distinction !
Retrouvons Pascale et son trophée lors de la cérémonie d'ouverture présentée par le nouveau président du festival Eric Roux. Cérémonie filmée en direct avec mon iPhone mais hélas pas dans la grande salle de la maison de la culture de Clermont-Ferrand mais tout simplement sur mon ordinateur place de la rougemare à Rouen.
Et oui c'est bien Pierre-Dominique Burgaud le parolier des chansons de mon long métrage "Filles perdues cheveux gras" en image d'accueil sur cette vidéo. Il est en effet membre du jury de la compétition française.
LE COUP DE CŒUR DU JOUR :
J’ai eu la chance de voir tous les films de la compétion nationale et du labo. Dégagé de mes obligations de modérateur, cette année je peux donc vous faire part de mes coups de cœur :
Comme la plateforme n’ouvre officielement que cet après midi j'ai choisi un film hors compétition qui a déjà quelques années programmé dans la carte blanche donnée à Ikki Films :
LA SOLE, ENTRE L’EAU ET LE SABLE de Angèle Chiodo (2011) : Un de mes courts métrages culte. Un documentaire mélangeant allègrement l’image réelle, l’animation, le film animalier, l’introspection personnelle et les vieilles dentelles… un film hors normes !
Pendant toute la durée du festival je vous propose des petits retours dans "le monde d'avant" ou plutôt un petit...
RETOUR VERS LE FUTUR : Vendredi 31 janvier 2020 :
TOTAL FLASHBACK Images impressionnistes qui semblent patinées par les ans… un flou qui commence à envahir nos souvenirs du temps d’avant les gestes barrières
Il y a 13 ans Clermont 2008 (Les 30 ans du festival)Le vendredi d'ouverture avec tout plein de visages familiers et en prime un court extrait d'un concert de Cocoon !
en bonus, toujours en 2008, un Expresso avec le réalisateur Marc Fitoussi
En guise de conclusion à ma série je reconfine ! voici comment avec toute l'équipe des Arcs film Festival je suis rentré dans la période couvre-feu à 20h
Déjà hors-piste loin de Bourg Saint Maurice les Arcs, notre festival se voit maintenant privé de sa vie nocturne, déjà pas mal entamée en raison des gestes barrières et autres obligations sanitaires... mais comme toujours nous rebondissons la preuve images :
Mardi 15 décembre 2020 Je rejoins le Pavillon Puepla aux Parc des Buttes Chaumont pour retrouver Fabienne Silvestre (Déléguée aux Relations Publiques et Institutionnelles / Coordinatrice Lab Femmes de cinéma), Frédéric Boyer (Directeur artistique du Festival) Guillaume Calop (Délégué général du Festival) et Pierre-Emmanuel Fleurantin (Directeur du Festival). Avec Guillaume et Pierre-Emmanuel avons rendez-vous au Cinéma l'Entrepôt avec le jury Court Métrage : Noée Abita (Comédienne), Stephanie Carréras (Productrice), Charlène Favier (Réalisatrice) et son président Guillaume Senez (Réalisateur) en compagnie de Jacques Kermabon responsable de la programmation court métrage du festival. Après une longue course en taxi avec un chauffeur tout droit sorti des Tontons flingueurs... c'est la traditionnelle photo d'équipe !
Les deux versions de la photo d'équipe, à vous de choisir !
Mercredi 16 décembre 2020 : Toujours au pavillon Pluebla QG du festival Noée Abitta ouvre sa "boite cadeau esprit des Arcs". Pendant ce temps Alison Chassagne peaufine les enchaînements que notre tandem va interpréter lors de la présentation du Palmarès le lendemain. Mais pour l'instant c'est le jury court métrage qui s'apprête à présenter ses vainqueurs... puis c'est au tour du Jury long métrage de ce plier à cet exercice. Pierre-Emmanuel appel l'heureuse bénéficiaire de la Flèche de cristal : Jasmila Žbanić pour son film Quo Vadis Aida. C'est l'euphorie !
Jeudi 17 décembre 2020 : Je tourne avec Allison Chassagne la remise des prix. (Pour juger du résultat voir un peu plus bas !)
Vendredi 18 décembre 2020 : Toute l'équipe se retrouve au bureau parisien du festival, rue des Goncourt, pour la traditionnelle soirée de clôture dans sa version "Hors-Piste-Confinement-Couvre-Feu" !
Nous visionnons tous en chœur la remise des prix filmée et montée la veille ! Moment de joie et d'émotions... fin des festivités 19h30, couvre-feu oblige.
Et en bonus voici l'intégralité de l'annonce du palmarès
Après leur performance de haute volée, les deux présentateurs de la cérémonie de la remise des prix savourent un moment de répit !
La page de la 12ème édition se tourne pour laisser place à la 13èmeUNE AFFAIRE À SUIVRE !
Dimanche 13 décembre 2020 je vais à Paris pour retrouver toute l'équipe des Arcs Film Festival Hors-Piste installée dans le parc des Buttes Chaumont. Zabou Breitman, Sophie Letourneur, Vincent Macaigne, Nicolas Maury sont là pour faire un point à mi-parcourt du visionnement des films de la sélection. On termine la journée par une soirée raclette masquée et raisonnablement distancée... mais néanmoins très sympathique.
Lundi 14 décembre 2020 dernier jour de reconfinement ! Demain c'est couvre-feu ! Nous enchaînons Masterclass, chats sur réseaux sociaux et séances photos (ici avec Marie-Castille Mention-Chaar réalisatrice de Good Boy et sa comédienne Noémie Merlant)... seules escapades : ma petite visite chez Jacques et Maya Kermabon et un émouvant anniversaire filmé par Claire-Lise. La fin d'après midi est plus calme bercée par un morceau interprété au piano par le réalisateur Rémi Chayé(Calamity, une enfance de Jane Cannary)
C'est à Philippe Davenet que je laisse le mot de la fin de cette petite chronique au jour le jour d'un reconfinement à Rouen et ailleurs filmée avec mon iPhone !
(Fin)
Merci à tous les invités amis qui m'ont fait parvenir toutes ces petites vidéos qui se sont glissées au fil des jours dans cette petit chronique.