Découvert chez un bouquiniste le très beau livre Rouen éphémère et permanent* de Georges Lemoine et là au détour des pages, surprise, un très bel hommage aux Énervés de Jumièges :
Cette étude d'un détail du tableau :
Superbe !
* Rouen éphémère et permanent de Georges Lemoine édité par L'Armitière Librairie en 2006
Sur le site de LI-AN un auteur de BD qui présente des peintres et des illustrateurs le plus souvent surprenants, je viens de découvrir ce tableau signé Giulio Aristide Sartorio (1860-1932). Une fois de plus les énervés ne sont pas loin : une barque, deux corps dont un à la dérive sur une eau stagnante ou flotte mollement une main alanguies manque l'étoffe mais les critères de notre rubrique sont bien là :
Pour notre 50ème épisode revenons à la peinture.
Tout d'abord un petit rappel de la toile originale :
et dérivons vite vers deux nouveautés découvertes tout récemment :
un tableau de Ludwig von Hofmann, On the river of the dead (1900)
et ce tableau de John Singer Sargent* The book (1907) qui contient nos critères de sélection :
corps alanguis, étoffes froissées, main molle et présence aquatique...
alors, si vous aussi, vous découvrez au moins trois de ces critères de sélection dans un oeuvre, n'hésitez pas envoyez moi votre découverte !
*retrouvez John Singer Sargent dans l'épisode 31
Au cours d'une belle journée à Veules les Roses on m'offre cette oeuvre signée Christelle Marais que j'avais remarquée il y à bien des années à Rouen dans le cadre du festival Art et déchirure. Un beau cadeaux qui du coup enrichit cette rubrique.
Ces deux Énervées ont-elles glissé sur la Veules à bord de cet esquif à l'échelle du plus petit fleuve de France ? Seule Christelle connait la réponse...
Toujours à l'affût les fidèles des Énervés me font parvenir leurs découvertes.
Aujourd'hui, Simone nous donne l'occasion de retourner sur les lieux même de notre histoire à Jumièges où à l'on peut voir jusqu'au 20 septembre une exposition :
Petit clin d'œil à notre rubrique deux "énervés" captés par le célèbre photographe
Une occasion aussi de retrouver deux gisants qui nous sont familiers et une petite piqûre de rappel : la légende initiale.
Pour ceux qui prendraient le radeau en marche cliquez à droite dans la colonne CATÉGORIE sur Les dérives des Énervés et vous saurez tout !
Après quelques diversions une fois de plus revenons aux fondamentaux :
D'abord faisons un petit tour au Musée des Beaux arts de Rouen où après avoir pu admirer la superbe exposition sur Sienne il bon de faire une petite visite à nos deux énervés :
Ensuite replongeons nous avec délice dans ce passage de La nuit du chasseur. Sublime dérive qui ne cesse de faire fantasmer les cinéastes de tous bords !
Une fois ces deux bases essentielles bien en tête il est temps de repartir en chasse aux dérives de toutes sortes...
Lors d'un visite à l'exposition Pierre Bonnard au musée d'Orsay j'ai remarqué sur une très grand toile ces enfants partant à la dérive sur une frêle embarcation. Petit clin d'œil éloigné à nos Énervés de Jumièges", mais surtout incitation à une merveilleuse dérive dans l'œuvre d'un grand peintre :
Martine a entendu notre appel (voir plus bas) et nous propose une dérive qui semble bien lointaine de l'époque mérovingienne et pourtant... dériver sur la Dordogne pourquoi pas car les énervés ne sont jamais bien loin quand il s'agit de se laisser glisser au fil de l'eau. Elle nous propose en effet une image extraite d'un film signé Bastien Dubois produit par Sacrebleu productions. Sébastien a réalisé aussi il y quelques années ce très beau film Madagascar carnet de voyage qui lui a permis de faire cette série pour ARTE. Il a aussi signé le très beau Cargo cult
Hélas de cette série il ne reste que cette petite image flou qui nous donne qu'un piètre aperçu du talent de Sébastien Dubois.
Merci Martine pour cette belle découverte.Grace à toi les énervés continuent leur(s) dérive(s)
Où en sont les Énervés ? Sont-ils à tout jamais perdus dans leur(s) dérive(s) ?
La rubrique riche de 45 n° se fait rare en ce moment, mais il faut dire que nos recherches piétinent. Pas de radeau, par de prince endormi, pas de corps flottant à l'horizon... Cette toile de 1909 signée George Alfred William est un peu l'illustration de nos recherches pour l'instant bloquées au point mort. Aussi n'hésitez pas si vous croisez des "alanguis" dignes de nos deux princes mérovingiens, faites nous signe !