Vendredi soir une soirée César désormais traditionnelle chez mon amie Marie-Christine : pronostiques, champagne, buffet et surtout rigolages... pour désamorcer "l'horrible suspense" de la remise des trophées !
samedi Le jeu de l'amour et du hasard au théâtre de la porte Saint Martin avec une merveilleuse distribution :
avec à la clé une jolie rencontre avec Vincent Dedienne ! Pour se remettre de tant d'émotions un bon diner en compagnie de l'ami Gérard dans un beau décor :
Dimanche la petite bande des lecteurs de l'ex-collection Canal se retrouve à Belleville pour soutenir et applaudir Olivier Broche à l'occasion de la dernière représentation de Penser à rien c'est déjà penser à quelque chose. Un moment vertigineux d'humour et d'esprit dans l'espace !!!!
retrouvailles avec l'acteur après le spectacle :
avec pour finir la photo souvenir d'un instant très agréable sur lequel planait le doux souvenir de notre cher Carlo !
La cérémonie d'ouverture suivie d'un cocktail puis d'un diner plus privé avec les membres des jurys qui font connaissance... et c'est parti pour une semaine :
En 40 ans le Festival du court métrage de Clermont Ferrand a vu défiler de nombreux réalisateurs ! C'est ce que prouvait l'exposition Les grands du court que l'on pouvait voir dans les couloirs bondés de la maison de la culture. En animant depuis 1983 les Expresso du matin j'ai eu la chance d'en rencontrer la plupart ! Et cette année ils ont été 125 à venir en salle Gripel pour répondre à nos questions et à celles d'un public de plus en plus nombreux :
Pour Annick Rivoire, Claire Diao et moi même les journées commençaient dès 9h30 sur les chapeaux de roues. Après ce marathon matinal voici un petit aperçu de ce qui nous attendait :
Dès le matin des files d'attente devant les salles. Un petit tour au vernissage de l'exposition des 40 affiches du festival de 1978 à 2018. Beaucoup de nostalgie mais surtout un vrai plaisir de retrouver des oeuvres signées par de grands illustrateurs :
L'avant première du film de Xavier Legrand "Jusqu'à la garde". Après le très réussi court métrage "Avant que de tout perdre" il s'agit là de son premier long métrage. Une occasion de retrouver Léa Drucker et de faire un petit selfie pour Marina !
Notre traditionnelle cantine La Javanaise est devenue cette année l'un des bars restaurants les plus fréquentés par les festivaliers. Un lieu de rendez-vous incontournable et cela jusque tard dans la nuit :
Cocktails, apéros et autres déjeuners et diners se multiplient pendant cette 40ème édition. Beaucoup d'occasion de se retrouver, de faire connaissance, d'évoquer ses projets et bien sûr de commenter les films vus dans la journée... Ici c'est la rencontre des réalisateurs français en sélection avec l'équipe de Sauve qui peut le court métrage organisateur du festival. J'enchaîne avec la traditionnelle fête Canal + :
La fête de Autour de minuit (société de production spécialisée dans le film d'animation) est l'une des soirées les plus courues du festival. Nicolas Schmerkin et toute son équipe de production, ses réalisateurs et ses amis dinent tranquillement avant d'affronter la horde des invités qui les attend au 101 :
Mon QG pendant le festival est le stand des normands au marché. Off courts, Normandie Image et le Moulin d'Andé sont sur le pont mais passé 18h tous vont se disperser dans la nuit clermontoise. Pour ma part je rejoins l'équipe et les réalisateurs de la collection "écrire pour le cinéma de genre fantastique" initiée par le magazine Sofilm et Canal +. dans un lieu privé au coeur du vieux Clermont. À deux pas l'association des festivals de la région Auvergne Rhone Alpes fête ses 10 ans !
Un petit groupe d'amis, tous vieux habitués du festival de Clermont, se réunit pour un diner de fromages chez Olivier Nivesse. Concocté par Michel Coulombe il y a déjà plusieurs années ce rendez-vous, la veille de la clôture, est devenu une réelle institution qui perdure malgré l'absence son bouillonnant créateur !
Off festival on peut faire beaucoup de choses à Clermont Ferrand : découvrir la superbe exposition du formidable illustrateur Li Kunwu au FRAC d'Auvergne. Rencontrer le photographe Didier Guyot et ses portraits façon retour vers le passé. Enfin se faire dédicacer le livre de Claire Diao "Double Vague" à la librairie Les volcans.
Mais c'est déjà le moment de la cérémonie de clôture avec les choix des trois jurys. Quant à moi mon coup de cœur toutes sélections confondues va au film suédois Skuggdjur (Ombre) de Jerry Carlsson :
Le 40ème festival du court métrage de Clermont-Ferrand s'achève en folie à La Javanaise et pour se remettre de ces émotions rien ne vaut un petit tour chez l'ami Roger Gonin pour un moment magique que je vous laisse découvrir :
Avant de rejoindre le Festival International du court métrage de Clermont Ferrand il est temps de faire un petit retour en arrière sur ce début d'année :
Après mon traditionnel réveillon en compagnie d'amis (très) fidèles, j'ai entamé le long marathon des visionnages des films en sélection officiel du festival dont je dois assurer les débats. Visionnages heureusement ponctués de belles petites pépites... mais nous en reparlerons.
Je me suis toutefois accordé quelques escapades. En voici un petit aperçu en images :
Un "post-réveillon" très dansant chez Cécile Fort
Un anniversaire musical à la petite maison :
Un carnaval explosif entre Roumare et La Vaupalière :
Vous vous en doutez je me cache dans ces images... Un grand merci à Pierre-Alexandre le grand manitou des ce carnaval pour l'instant très privé mais à qui l'on promet un bel avenir...
et enfin le rendez-vous incontournable d' après Festival des Arcs : la soirée diapos. De chaleureuses retrouvailles ! On pense déjà à la 10ème édition !
Mais il est temps de regagner Clermont où m'attendent Annick Rivoire et Claire Diao pour les "EXPRESSO DU MATIN" au palais des congrès salles Gripel de 9h30 à 13h30 du dimanche 4 au samedi 10 février !
Jacky Evrard et le festival CÔTÉ COURT viennent de consacrer une carte blanche au réalisateur François Zabaleta le lundi 4 décembre 2017au Ciné 104. 104. Au cours cette projection (suivie d’un débat) ont été projetés deux films : LA NUIT APPARTIENT AUX ENFANTS et LE MUSEE DES AU REVOIR avec Béatrice Champanier (présente à la projection). Une belle occasion de replonger (ou de découvrir) l'oeuvre très personnelle de ce réalisateur talentueux.
En voici un bref aperçu filmé en "tourné/monté" avec mon Iphone :
voici l'intégralité du texte lu par François Zabaleta.
Un texte manifeste aux fortes résonances actuellement :
le cinéma aujourd’hui de gré ou de force tend à devenir un produit une marchandise parmi d’autres globalisée mondialisée paramétrée code-barrée nivelée standardisée labellisée codifiée conformisée
abâtardie dévitalisée
une denrée fade impersonnelle corsetée inoffensive
évidée de sa substance de sa charge de subversion
vandalisée par le terrorisme du court terme de l’immédiateté
le cinéma ou ce qu’il en reste est devenue la grande surface de l’émotion low cost
le cinéma est un art jeune et pourtant déjà il y a des normes des balises des repères des choses qu’on fait et d’autres pas des choses qu’il ne faut surtout pas faire des choses qui ne se font pas
il y a des bourses des écoles des stages des villas étrangères des résidences sorte de couvents étatisées habilitées à faire de vous des artistes professionnels
rentrer en art comme on rentre dans une panoplie de matin de vingt-cinq décembre
désormais écrire un scénario des dialogues construire une histoire développer une trame narrative articuler des péripéties nourrir la psychologie de ses personnages édifier un édifice à produire du divertissement prédigéré désormais oui ça s’apprend ça s’enseigne ça se transmet de maître à élève
toute singularité inventivité marginalité désormais est disqualifiée ostracisé au profit d’un toute puissante orthodoxie du savoir-faire du savoir-créer véritable machine à récupérer abattoir à individualité à broyer toute velléité de chemin de traverse à tuer dans l’œuf toute pulsion d’école buissonnière
creuser son sillon hors du dogme désormais est devenu hors la loi
il n’y aurait donc qu’une seule et unique façon de faire du cinéma
on fait du cinéma comme les touristes font l’Inde, le Japon ou le Brésil
un parcours sans heurt sans chaos sans surprise bonne ou mauvaise un parcours où seul change la toile de fond où le dépaysement consiste juste en une variation géographique harmonieuse à peine sensible indolore rassurante sans perte de repère
un simple changement de décor
le cinéma n’est plus qu’un prétexte à occuper des écrans de multiplexes, à remplir des cases horaires de divertissement
les films comme autant de prétextes à la vente de produits dérivés
les films eux-mêmes désormais ne sont plus que des produits dérivés
le cinéma aussi c’est une machine à fabriquer de l’oubli, à commercialiser de l’amnésie
les films ne sont plus regardés écoutés dégustés digérés désirés ils sont juste consommés
aussitôt vus aussitôt oubliés
un film chasse l’autre
le cinéma ce serait donc ça des films non pas tournés mais juste fabriqués
les décideurs réfutent l’improvisation comme un élément fondamental de toute création autant dire que la liberté désormais n’a pas plus droit de cité dans l’univers mécanisé de ce qu’on appelait autrefois le cinéma
les films aujourd’hui témoigne d’un art mort produire faire des films c’est porter le deuil d’un art moribond...
Avec Anël Rousseau et Patricia Trouvé Violoncelles, Philippe Davenet Piano
Il est assez rare de trouver de la musique écrite spécialement pour deux violoncelles. Aussi, au fil du temps, le répertoire classique s'est-il enrichi de nombreux arrangements, auxquels s'est ajouté le piano pour ce concert donné par les deux violoncellistes Patricia Trouvé et Anaël Rousseau et le pianiste Philippe Davenet, artistes de talents qui, tous les trois, mènent une carrière nationale et internationale, au-delà de la place privilégiée qu'ils occupent dans le paysage musical normand. Il nous offrent un concert parcourant les époques et les genres, de Haendel à Piazzola, en passant par Rachmaninov ou Saint Saëns et bien d'autres encore. Un beau moment où violoncelles et piano se mêlent harmonieusement, avec lyrisme, une mélancolie paisible mais aussi une mélodieuse énergie.
J'y étais et en voici une petite video tournée toujours en "tourné/monté" :
Le 23 novembre 2017 Noé Cinémas fête ses 30 ans avec cerise sur le gâteau la remise de la légion d'honneur par Claude Lelouch à son directeur Richard Patry. Une soirée mémorable pour tous ses collaborateurs et amis !
Petit compte rendu en deux temps :
1 / La cérémonie de remise de médaille avec sur scène du Grand Mercure, Richard Patry, Axel Brucker, Olivier Snanoudj, Claude Lelouch et sur l'écran un film en scope réalisé par Fernand Berenguer, Stéphane Landfried, Gérard Lemoine et Alain Surmulet.
2 / La fête jusqu'à l'aube au Cirque Théâtre d'Elbeuf... j'avoue honteusement m'être éclipsé peu après minuit. Un 23 novembre qui restera gravé dans nos mémoires !
Merci et encore bravo Richard !
Et pour ceux qui ne connaîtraient pas la réponse à la question qui fache : "Mais Richard comment as-tu débuté dans le cinéma ? Téléphonez moi...
Bel accueil au cinéma Le Paris de Caudebec en Caux pour le court métrage de Thierry Carlier produit par Scotto Productions et l'aide du Pôle Image de Haute Normandie : Vachement Normande
Le portait très réussi d'une jeune éleveuse de Basse Normandie Barbara Paris. Un documentaire lumineux et plein d'énergie qui ne passe pas pour autant sous silence les graves problèmes que rencontrent les agriculteurs d'aujourd'hui.
Petit croquis filmé avec mon Iphone, toujours en "tourné/monté". Après le récent documentaire de Christian Clères Michel Bussi et le roman populaire encore une belle réussite de l'association Scotto production et Pôle Image de Haute Normandie !
Attention ne vous fiez pas à cette image solennelle de l'hôtel de ville de Brest dans une ambiance très 11 novembre. Le Festival européen du Film Court de Brest c'est tout autre chose :
En 2015 dans le jury j'y rencontrais Yelle ( deuxième à partir de la gauche ! )
L'année suivante toujours en novembre je tournais avec elle La musique à l'eau sur la côte Normandeet me voici de retour à Brest ce 11 novembre pour présenter le film devant le public du Festival européen du Film Court ! La boucle est bouclée.
Un trop bref passage dans cette joyeuse et vivante manifestation devenue incontournable, au fil des années, dans le petit monde du court métrage.
J'y retrouve la directrice Fabienne Wipf et toute son équipe très accueillante. Je participe en compagnie de Valérie Leroy (réalisatrice de Laissez moi danser) et de François Le Gouic (réalisateur de Voir le jour) à une table ronde autour de l'écriture du court métrage organisée par Hadrien & Mathieu pour leur site : http://hadrienetmathieu.fr/podcast/category/podcast/.
Je retrouve aussi Nicolas Diologent du collectif rouennais HSH qui dirige un atelier d'animation pour les enfants
et bien sûr j'assiste à la remise des prix... une soirée de clôture un peu débridée certes mais qui sera tempérée par le très bel et émouvant hommage au réalisateur brestois Gaël Naizet.
Mais il faut déjà rentrer avec heureusement dans mon Iphone un petit compte rendu en vidéo :
Petite rencontre sur scène via Dallas avec Yelle (photo : Jérémy KERGOURLAY)
Dominée par l'araignée géante de Louise Bourgeois l'équipe du Festival de cinéma européen des Arcs au grand complet présente la 9 ème édition qui se déroulera du 16 au 23 décembre.
Un cocktail très sympathique dans le cadre prestigieux de l'Hôtel de le monnaie de Paris où l'on peut voir en ce moment l'exposition WOMEN HOUSE
Petit compte rendu en image :
Pour tout savoir sur le festival des Arcs cliquez ICI